Contribution à l'étude de l'acceptabilité de nouvelles variétés de manioc résistantes à la mosaique africaine par les exploitations du monde rural
Published by : Université du Burundi, Institut Supérieur d'Agriculture, département d'agriculture (Bujumbura) Physical details: IX-48 f. 30 cm. Year: 2014Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire | Bibliothèque Centrale | 633.493. HAB. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000423810 | |
Memoire | Bibliothèque du Campus Zege | 633.493.HAB. (Browse shelf) | Not For Loan | 5010000503253 |
Notre travail intitulé "contribution à l'étude de l'acceptabilité de nouvelles variétés de manioc résistantes à la mosaïque africaine par les exploitants du monde rurale : cas de la commune Kabezi "avait comme objectif de mener une étude sur l'acceptabilité de nouvelles variétés de manioc résistantes à la mosaîque africaine à travers les produits dérivés de manioc de ces variétés.
Note travail est réalisé sous forme d'une enquête. Nous avons procédé par une interview individuelle et nous avons pris comme échantillon 60 exploitants dont 48 femmes et 12 hommes répartis sur les 12 collines de la commune KABEZI de la province Bujumbura rurale.
L'adaptabilité de ces variétés diminue avec l'augmentation en altitude ce qu influence sur le rendement. ce dernier varie de 42 à 82 tonnes par hactare. La grande partie des exploitants utilisent leurs terres propres. Les résultats montre que 75% des terres sont des domaines familiaux tandis que 25% sont des domaines communautaires. 50% des boutures de manioc sont d'origine des voisins qui donnent le matériel de plantation sous forme d'une entraide mutuelle. Les résultats montrent comment les exploitants apprecient les nouvelles variétés de manioc résistantes à la mosaïque africaine. Ces nouvelles variétés sont appréciées grâce à la couleur de leur farine. Les résultats montrent que 70% des enquêtes ont très bien apprécié la couleur de la farine. Ces nouvelles variétés sont mal appréciées par la fermeté des racines. Les résultats montrent que 50% des exploitants n'apprécient pas la fermeté de manioc cru et 58.3% ont une mauvaise appréciation de goût de manioc cuit à l'eau. Ces variétés de manioc ne sont pas appréciées pour la pâte. En effet, 70% des enquêtés ont une mauvaise appréciation de goût de la pâte du manioc de ces variétés. Les nouvelles variétés sont bien apprécieés pour les feuilles cuites (ISOMBE). De ce fait, 68,3% des enquêtés affirment que le goût de ces feuilles cuites est très bon et 75% des exploitants enquêtés les apprécient très bonne pour son odeur. Le mélange des feuilles avec d'autres ingrédients est apprécié par les exploitants du monde rural. Les résultats montrent que 50% des enquêtés les apprécient très bon. Les nouvelles variétés de manioc sont appréciées du côté de la couleur et de l'odeur de chiquoinke. En effet, 51,7% des enquêtés ont bien apprécié sa couleur et 50% apprécient son odeur. Par contre, 70% des enquêtés disent que le goût de chiquoinke est médiocre.
L'élimination de l'acide cynhdrique es réalisée en utilisant les modes qui permettent d'avoir le produit qui attire les clients sur le marché. Ce mode qui consistent à faire le trempage et le rouissage des maniocs épluchés dans l'eau. Ce mode d'éliminer le HCN est utilisé par 80% des enquêtes tandis que 20% des exploitants utilisent le monde qui consiste à utiliser les pailles de feuilles de bananier afin de réaliser la fermentation complète.
En définitif, les chercheurs doivent investir dans l'amélioration de la qualité organoleptique des produits dérivés de manioc de nouvelles variétés résistantes à la Mosaïque africaine car ils n'ont pas pris en considération la saveur de leurs racines et leurs feuilles.
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