Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
But : Montrer la prévalence et les facteurs de risque de la maladie rénale chronique chez le personnel soignant du Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge.
Matériels et Méthode : Du 1er Mai au 31 Décembre 2013, une enquête préliminaire, descriptive et analytique a été faite chez 182 membres du personnel soignant pour chercher les anomalies urinaires sur une bandelette urinaire réactive.
Résultats : La moitié des participants (50.5%) étaient âgés de 30 à 44 ans et la majorité (86,8%) était âgée de moins de 45 ans. Le sexe féminin prédominait avec une fréquence de 53 %. Le poids était normal chez 111 individus (61%) tandis que 55 avaient de surpoids (30,2%) et 16 l'obésité (8,8%). La prévalence de la maladie rénale chronique était de 14,2%. La majorité des malades (57,7%) avait une maladie rénale chronique stade 1 tandis que le stade II représentait 30,80% et le stade III 11,50%. La prévalence de la protéinurie isolée était de 8,2%, celle de la leucocyturie isolée de 2,2%, celle de la protéinurie associée à une leucocyturie de 3,3% et celle de l'association hématurie-protéinurie de 0,5%.
Les facteurs de risque de la maladie rénale chronique étaient l'âge plus ou moins 60 ans (p = 0,0001), l'obésité (p = 0,039), l'HTA (p = 0,010), l'hépatite B (p < 0;05), le VIH/SIDA (p < 0,05), le sexe féminin (p = 0,051), le stade d'évolution de la maladie rénale chronique (p = 0,009), l'infection urinaire à répétition (p = 0,051) ainsi que la prise des médicaments (p = 0,044).
Conclusion : La maladie rénale chronique est une réalité chez le personnel soignant. Un dépistage précoce, une recherche et une pris een charge de ses facteurs de risque constitueraient un pilier de sa prévention et de sa régression.
Mots clés : Maladie rénale chronique, personnel soignant, bandelette urinaire, protéinurie.
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