Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licence en Education Physique et Sportive

Résumé

Partant du constat selon lequel le taekwondo burundais, à hauteur de 70,37%, se pratique en Mairie de Bujumbura, l'objectif de ce travail est de chercher les raisons qui entravent l'implantation du Taekwondo dans toutes les provinces du pays.

En effet, nous sommes partis d'une hypothèse générale suivante : « une bonne identification des acteurs serait à la base de la pratique du taekwondo dans plusieurs provinces du Burundi ».

Nous avons utilisé le questionnaire écrit distribué à 52 pratiquants de taekwondo de ceintures supérieures.

Après la récolte des données, nous avons procédé à l'analyse et à l'interprétation des résultats.

A travers les réponses obtenues, nous avons constaté que : les taekwondoistes de la Mairie de Bujumbura sont répartis en deux grandes catégories : les élèves (68,25%) et les particuliers ; les « grades supérieurs » ont envie d'aller implanter le taekwondo à l'intérieur du pays mais les moyens ne le permettent pas. Nous avons aussi remarqué que parmi les entraineurs figuraient des illettrés ce qui peut nuire à l'organisation. Enfin, la majorité des provinces du pays n'ont pas encore profité des séances de démonstrations ou de compétitions au niveau local.

Pour faire face à ces défis, la FEBUTA pourrait élaborer un plan stratégique d'extension du taekwondo vers les provinces du pays. Pour y parvenir, un partenariat entre la FEBUTA et l'IEPS s'avère nécessaire en vue de préparer, à long terme des entraineurs complets ayant plus de probabilités d'implanter le taekwondo à travers tout le pays.