Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de Licencié en Histoire

Le mémoire intitulé "la coopération sino-burundaise (1963 - 1993)" a défriché le terrain de la coopération Sud-Sud qui n'a, jusqu'à présent, intéressé que peu de chercheurs qui nous ont précédé, en dehors de quelques études sur la coopération intra-africaine. En effet, en optant pour cette étude, nous avons voulu voir si un pays tiers-monde comme la Chine peut être utile pour le Burundi dans sa marche sur la voie du développement, en comparaison avec la coopération que le Burundi entretient avec les pays très développés tels que la Belgique, la France et les USA.

A cet effet, pour mieux appréhender le sujet, ce mémoire est articulé sur trois chapitres. Les premier chapitre a touché du doigt les raisons essentielles qui suscitent le Burundi à nouer les relations de coopération avec l'extérieur, ses lignes de conduite dans la société internationale ainsi que le contexte historique qui a prévalu dans l'établissement des liens de coopération entre la République du Burundi et la République populaire de Chine.

De même, cette étude permet de constater, dans le second chapitre, que la Chine intervient dans presque tous les secteurs qui intéressent la vie de la nation burundaise, à savoir : la mise en valeur des ressources humaines, le développement du monde rural, le transport, la santé et le commerce.

Quand au dernier chapitre, il relate un essai d'évaluation des réalisation chinoise au Burundi, par le biais des projets de développement initiés par la Chine à l'adresse du Burundi. Le même chapitre, comprend des propositions émise dans le sens d'améliorer davantage la coopération sino-burundaise.

Ainsi, le constat dégagé est que l'oeuvre chinoise au Burundi est d'une appréciation notoire, à plus d'une raison : l'assistance chinoise intègre ses objectifs aux directives des plans de développement nationaux et elle est peu onéreuse du fait qu'elle occasionne peu de dépenses.

Aussi, la Chine octroie au Burundi des crédits sans ou avec peu d'intérêts et ils servent, grâce à leur teneur, au financement des unités qui sont d'une importance capitale dans le développement du pays. Comparée aux principaux donateurs d'aide au niveau technique, l'aide chinoise connaît aussi une évolution positive et elle n'est pas loin des grands fournisseurs d'aide tels que les Etats Unis d'Amérique, la France et la Belgique.

Toute fois, certaines imperfections entre ces deux pays. Pour les corriger, nous avons émis des suggestions qui i aideraient les diplomates des deux parties à leur redynamisation.