Mémoire présenté et défendu en vue de l' obtention du grade de Licencié en Sciences Economiques et Administratives

Tout au long de ce travail, nous avons essayé d'appliquer le modèle de contrôle au sens cybernétique sur l'entreprise OTRACO, il s'agit de répondre à deux questions importantes : pourquoi l'entreprise OTRACO réalise toujours des performances nègatives ? Le contrôle au sens cybernétique ne peut - il pas être appliqué pour le cas de l'OTRACO. Nous avons alors comparé l'activité de l'OTRACO à celle des privés exerçant l'activité de transport en commun au cours de l'exercice comptable 1997. Deux hypothèses ont été émises :

1. Pour un même niveau d'activité, l'OTRACO supporte un coût très élevé par rapport à celui grevant un particulier exerçant une activité de transport en commun. L'OTRACO devrait en conséquence revoir sa polsitique sur le marché amont.
2. Pour être rentable, l'OTRACO devrait augmenter son taux d'activité non seulement pour diminuer son coût moyen mais aussi pour réaliser un chiffre d'affaires susceptible de couvrir les frais généraux qui sont très élevés.
Ce travail est subdivisé en quatre chapitres :

Dans le premier chapitre, nous avons défini la cybernétique comme étant un modèle dévaluation qui permet de savoir dans quelle mesure les objectifs ont été réalisés. En cas de constatation des écarts significatifs entre le réalisé et le planifié, des mesures correctives sont prises en vue de garder un système dans un bon chemin. S'il est vrai que l'OTRACO dispose de certains atouts notamment : sa structure d'organisation et ses procédures de décision qui ne sont pas lourdes, il est aussi indépniable que des entraves ne manquent pas et le plus important des obstacles au succès du contrôle cybernétique demeure le manque d'un système d'information adéquat.

Dans le second chapitre, nous avons déterminé les coûts standards applicables à l'OTRACO. Nous avons rappelé qu'un standard adéquat présente une double qualité : il est ambitieux mais aussi réaliste. Au cours de l'exercice 1997, le niveau d'activité d'un privé exerçant l'activité de transport en commun a permis de dégager un taux de marge de 22,3 % et un taux de rentabilité de 28,7 %. Ce résultat étant motivant mais aussi réaliste et réalisale ; nous avons admis que ce niveau d'activité constitue un standard applicable à l'OTRACO.

Dans le troisième chapitre, nous avons calculé le coût réel imutable à la ligne de référence. Nous avons constaté qu'une rentabilité de 1,67 % dégagée sur la ligne la plus rentable reste insuffisante pour couvrir les pertes enregistrées sur les autres lignes. Quant aux frais gnéraux, leur minimisation constitue une voie obligée pour améliorer la rentabilité de l'OTRACO.

Quant au quatrième chapitre, il s'agit de calculer et d'analyser la cause des écarts sur les coûts observés en comparant le niveau d'activité de l'OTRACO avec celui des privés détenteurs des bus de transport en commun. L'analyse de l'écart économique nous a permis de confirmer la première hyposthèse alors que l'analyse de l'écart sur volume d'activité nous a permis de confirmer la deuxième hypothèse.

Ce travail a été clôturé par une conclusion générale et des suggestions, notamment : maîtriser les frais gnéraux ; assurer la formation permamente du personnel ; appréter les documents de synthèse à la fin de chaque exercice comptable, procéder à leur analyse, proposer des mesures correctives et mettre sur pied des mécanismes de suivi ; sur le marché amont, adopter une politique d'approvisionnement visant la minimisation des coûts et enfin sur le marché aval, penser à la diversification, informer le public sur les différents services offerts par l'Office et revoir la politique des prix pratiqués par l'OTRACO.