Attitudes et opinions des étudiants formés au droit face à la question du droit à l'héritage des femmes
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Memoire | Bibliothèque de la Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education | 396.2 GAH. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000294007 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Psychologie. Option : Psychologie Clinique et Sociale.
Résumé
Au moment où l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes est d'actualité, les femmes continuent à faire l'objet de discriminations dans le domaine successoral. Cependant, l'absence d'une loi successorale questionne les normes d'égalité des droits entre les sexes. Le principe d'égalité ne devrait donc pas s'interpréter comme une simple utopie mais devrait, au contraire, être concrétisé dans la réalité. Ce genre de questionnement nous a poussé à étudier les attitudes et opinions des étudiants formés au droit face à la question du droit à l'héritage des femmes avec comme hypothèse générale, "les étudiants formés au droit seraient favorables au droit à l'héritage des femmes" eu égard à leur formation en matière de droits.
Cependant, du fait que l'attitude est un jugement qui se construirait et qui fluctuerait selon le contexte socioculturel et, étant donné que la notion de succession ne revêt pas la même importance selon qu'on est de sexe masculin ou de sexe féminin et selon encore qu'on est du milieu rural ou du milieu urbain, nous avons posé deux hypothèses opérationnelles de recherche. La première hypothèse opérationnelle est la suivante : "Les étudiantes plus que les étudiants seraient favorables au droit à l'héritage des femmes". Cette dernière a été confirmée car, les étudiantes, majoritairement, trouvent qu'il faut un droit successoral équitable car, selon elles, tous les êtres humains naissent libres et égaux en droit et en dignité.
La deuxième hypothèse opérationnelle est la suivante : "Les étudiants originaires du milieu urbain plus que ceux du milieu rural seraient favorables au droit à l'héritage des femmes" a été aussi confirmée car, les étudiants originaires du milieu urbain, dans une large majorité, indiquent que l'exclusion des femmes de la succession est une inégalité de droits entre les hommes et les femmes. Ainsi, l'hypothèse générale ci-haut mentionnée a été aussi confirmée car, les enquêtés avancent qu'il faut un droit successoral équitable.
Cependant, les étudiants formés au droit, quel que soit leur sexe et leur milieu d'origine, ne nient pas qu'une loi successorale équitable entre les hommes et les femmes engendrerait des conflits fonciers, d'où l'importance pour le législateur burundais, de faire face à toutes les pressions et les passions pour édicter une loi qui préserve avant tout l'ordre et la stablilté de la société en considérant la réalité socioéconomique du pays car, les lois doivent exprimer une certaine légitimité aux yeux de la population dans son ensemble.
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