Le vécu psychoaffectif de la femme dont le mari est condamné pour raison de viol enquête menée en Mairie de Bujumbura





Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 396.KAN. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000306403 | |
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Bibliothèque de la Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education | 396.KAN. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000291754 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Psychologie. Option : Psychologie Clinique et Sociale.
Résumé,
Au Burundi comme ailleurs, l'administration pénitentiaire accueille un public varié.
Les établissements pénitentiaires enferment un nombre assez considérable d'inculpés et, parmi, ces derniers figure un bon nombre d'homme mariés condamnés auteurs de viol. Et nous savons, de par des théories psychosociologiques, que l'incarcération du père de famille a des répercussions sur l'équilibre psychique chez les membres de la famille et plus particulièrement chez son épouse.
Ce mémoire est le produit d'une recherche effectuée auprès de cinq femmes qui ont des maris condamnés pour raison de viol. L'objectif visé était d'étudier leur vécu psychoaffectif eu égard à la connotation honteuse de l'infraction et à la peine d'emprisonnement infligée au mari avec toutes les conséquences qui s'en suivent. A l'issue de cette étude, nous avons trouvé que les femmes qui ont des maris condamnés pour viol interviewées sont sujettes à des perturbations psychosomatiques à savoir les troubles du sommeil et du fonctionnement digestif ainsi que les difficultés relationnelles. Nous avons constaté que ces femmes ne comprennent pas l'importance du besoin de liberté et de l'indépendance chez leurs enfants en période d'adolescence, ce qui se répercute sur la qualité des relation qu'elles entretiennent avec leurs enfants. Pour faire face à ces difficultés, les femmes enquêtées adoptent deux types de stratégies à savoir les stratégies positives comme le recours à un confident à qui elles confient leurs difficultés et des stratégies inverses comme l'isolement, le retrait social, etc.
En définitive, nous avons remarqué que la détention du père de famille pour raison de viol est vécu d'une manière douloureuse par la femme et provoque, chez elle, un malaise, source de perturbations psychoaffectives.
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