Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'enseignement Secondaire en Biologie

Notre travail a pour objectif d'inventorier les espèces médicales utilisées dans notre zone d'étude et en établir la systématique, de degager leurs usages en pphytotérapie traditionnelle, d'indiquer, sur base des résultats de notre travail, les espèces les mieux indiquées dans le traitement de certaines maladies et d'évaluer l'impact de leur exploitation sur l'environnement.
la méthodologie utilisée a été celle de faire une enquête auprès des tradi-praticiens, suivie par une étude ethnobotanique et phytothérapeutique des plantes médicinales.
Le travail nous a permis d'inventorier 74 espèces végétales médicinales traitant 58 maladies.
Les dicotylédones sont représentées par 72 espèces et les monocotylédones par 2 espèces.
La famille des Asteraceae est la plus riche avec 14 espèces. L'élémment ligneux est plus exploité que l'élément herbacé et lianeux tandis que la forme biologique dominante est celle des phanérophytes. Cette flore appartient principalement à l'élément Soudano-Zambézien.
L'étude pharmacognosique a montré 11 formes médicamenteuses dont la décoction est la forme la plus utilisée.
Quant aux modes d'administrations de médicaments, ce sont les voies orale et anale qui sont privilégiées. Si donc l'exploitation de certaines parties des plantes médicinales telles que les feuilles, les fruits e les graines est moins préjudiciable que d'autres (écorces, tiges, racines), il n'en reste pas moins que presque touies les formes de récoltes produisent un impact sur la structure et le fonctionnement des populations végétales médicinales.
En définitive, si rien n'est fait pour tempérer ces impacts, une exploitation continue entrainera à la longue leur épuisement