Repositionnement des médias publics face à l'émergence des médias privés
Published by : Université du Burundi, Chaire UNESCO, Master Complémentaire en Journalisme (Bujumbura ) Physical details: 40 f. 30 cm. Year: 2013Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque de l'Ecole doctorale | 681.327.6 MUG EX 1 (Browse shelf) | 1 | Available | 5090000024569 | |
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Bibliothèque de l'Ecole doctorale | 681.327.6 EX 2 (Browse shelf) | 2 | Available | 5090000024576 |
Mémoire présenté en vue de l'obtention du diplôme de master Complémentaire en Journalisme
Résumé du mémoire
En abordant notre étude sur « le repositionnement de la Radio nationale face aux radios privées », notre question de départ était de voir si la Radio nationale a pu se positionner dans l’environnement pluraliste des médias. C’était dans l’objectif de voir où ce medium en est avec ce repositionnement tout en cherchant à connaître les mutations déjà enregistrées sur le plan statutaire et juridique, ainsi que sur le plan économique et surtout sur le plan éditorial.
Pour y répondre, nous avons émis une double hypothèse selon laquelle, la RN, malgré certains efforts de repositionnement face à la concurrence médiatique, reste avec un cachet d’une radio progouvernementale.
En effet, tout au long du parcours du monopartisme, on ne pouvait pas parler de l’équilibre de l’information en l’absence des contre pouvoirs et des médias privés. Après la libéralisation de la presse en 1992, la Radio nationale devait faire face à la concurrence. Les radios privées donnent désormais la parole aux différents partis politiques, aux membres de la société civile et ceux des syndicats qui n’étaient plus intégrés au parti UPRONA. Cela se faisait surtout sentir au niveau des informations et des débats. La Radio nationale a alors initié deux émissions débat : Akari ku mutima et Grain de sel, ce qui constitue à notre avis un pas vers le repositionnement de ce médium.
Au terme de notre travail, nous avons constaté que ce repositionnement n’est pas encore très visible notamment sur le plan éditorial comme les enquêtés l’ont révélé. Certes, la Radio nationale a joué et joue toujours un rôle positif à travers certaines émissions divertissantes et éducatives. Malgré cet aspect positif, les enquêtés restent insatisfaits en ce qui concerne les informations. La plupart d’entre eux estiment que la Radio nationale n’a fait que relayer et relaye toujours les messages du gouvernement et des autres institutions du pays. Elle est donc perçue par les enquêtés comme un instrument du pouvoir en place, même après l’avènement du multipartisme et du pluralisme de la presse.
Ils estiment également que la Radio nationale n’accorde pas assez de place à l’opposition et à la société civile, et qu’elle diffuse des informations sélectives visiblement censurées. Face à ce constat fait par les personnes enquêtées, qui sont les consommateurs de l’information, on ne peut pas parler du repositionnement manifeste de le radio nationale par rapport à la concurrence des radios privées.
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