Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de Master Complémentaire en Journalisme

RESUME DE MEMOIRE



Au Burundi, les médias catholiques ne bénéficient pas d’aide de l’Etat pour fonctionner. Pourtant, l’obligation de l’aide de l’Etat aux médias se fonde non seulement sur les textes nationaux, mais aussi et surtout sur les dispositions internationales.
La République Française en Europe, le Benin en Afrique et j’en passe, sont considérés comme des pays modèles où l’aide publique à la presse tant publique que privée a été une réussite. Ces deux exemples nous ont poussés à nous interroger sur ce qui se passe au Burundi et à formuler l’hypothèse suivante : « Les problèmes économiques constituent un facteur majeur qui peut handicaper le bon fonctionnement des radios catholiques au Burundi »
Au premier chapitre nous avons débattu sur la raison d’être des radios catholiques au Burundi et nous avons vu que une seule radio, Radio MARIA BURUNDI en sigle « RMB » existe et fonctionne tant bien que mal car la grande majorité de son personnel est constituée des bénévoles. Une autre radio qui a existé est bel et bien la radio IJWI RY’AMAHORO en sigle « RIA » qui a fermé ses portes suite aux problèmes de manque de financement.
Au 2ème chapitre, nous avons parlé des sources de financement et défis économiques des radios catholiques. La RMB tire ses fonds aux sources internes et externes, mais comme ce n’est pas une radio commerciale, elle vit de la manne étrangère. C’est-à-dire que ses fonds sont constitués des donations des fidèles auditeurs.
Au 3ème chapitre, nous avons constaté que le manque de moyens suffisants pour les radios constitue un grand handicap à leur fonctionnement, l’impact étant la fermeture de certaines radios, exemple frappant étant celui de la radio IJWI RY’AMAHORO.
En conclusion, nous avons constaté que l’intervention financière sans condition de l’Etat peut aider les medias catholiques à garder la tête au dessus de l’eau. Ailleurs dans le monde, l’aide publique aux medias a été une réussite.