Résumé, etc. |
Résumé, <br/><br/>Notre étude sur 679 patientes ayant bénéficié d'une anesthésie pour une urgence gynécologique ou obstétricale. C'est une étude prospective réalisée dans le service de gynécologie obstétrique du Centre hospitalo-Universitaire de Kamenge sur une période de 12 mois (du 1er janvier au 31 décembre 2009).<br/><br/>L'âge moyen des patientes est de 27, 67 ans avec des extrêmes de 14 et 60 ans. La majorité soit 89,54 % ont un âge compris entre 15 et 35 ans.<br/><br/>Pour les femmes enceintes, les grossesses à terme représentent 48,13 %. Les nullipares sont majoritaires avec 40,94 %. Nous constatons une prédominance de grossesses non ou mal suivies (75,02 %).<br/><br/>Les urgeces gynécologiques et obstétricales sont la césarienne (75,55 %), la fausse couche hémorragique (12,66 %), la grossesse extra-utérine (4,86 %); la rupture utérine (2,50 %), les hémorragies de la délivrance (2,36 %), la pelvipéritonite, la grossesse molaire, la torsion annexielle, le cancer du col hémorragique et la bartholinite. La principale indication de césarienne est la souffrance foetale aigue (26,51 %).<br/><br/>L'anesthésie générae est la plus pratiquée, 60,24 % des cas, alos que la rachianesthésie représente 39,76 %. L'anestésie péridurale n'a pas été pratiquée.<br/><br/>L'anesthésie générale est pratiquée pour césarienne en urgence absolue dans 62,84 % des cas. Les principales indications sont la souffrance foetale aigue (23,23 %), la disproportion foetopelvienne (10,51 %), la procidendu cordon (6,60 %), la maladie hypertensive et ses complications (5,38 %) et le placenta praevia hémorragq (4,65 %).<br/>L'anesthésie générale est également la plus utilisée pour les autres urgences : dans 94,19 % des fausses couches hémorragiques, dans 78,79 % des grossesses extra-utérines, dans 100% des ruptures utérines et dans 93,75 % des hémorragies de la délivrance.<br/><br/>La rachianesthésie est pratiquée pour césarienne en urgence dans 94,81 % des cas. Les principales idications sont l'utérus cicatricel (25,56 %); la dilatation stationnaire (11,11 %), le travail sur bassin énéralement rétreci (10,37 %), la disproportion foetopelvienne (7,41 %) et les présentations dystociques (5,19 %). Elle est également utilisée pour les autres urgences gynécologiques ou obstétricales dans 5,19 %es cas.<br/>Deux mauvaises indications de rachianesthésie sont à regretter à cause du retentissement hémodynamique prévisible : un placenta praevia hémorragique et une pré éclampsiesévère.<br/><br/>L'hypotension artérielle est survenue dans 10,7 % sous rachiathésie et dans 4,65 % sous anesthésie générale. Elle est plus fréquente sous rachianesthésie en rapport avec le bloc sympathique.<br/><br/>Aucun cas de décès maternel lié à l'anesthésie n'a été enregistré.<br/><br/>Les céphalées post-anesthésie sont survenues dans 3,70 % après rachianesthsie et dans 0,73 % après anesthésie générale et ont cédé au traitement.<br/><br/>A la 1ère minute, 81,79 % de noveau-nés ont un score d'Apgar plus ou moins à 7 et 12,45 % ont un scre d'Apgar inférieur à 7. A la 5ème minue, 91,27 % de nouveau-nés sont vigoureux.<br/>6,38% des nouveaux-nés dont la mère aeu un épisode hypotensif ont un score d'Apgar inférieur à 7.<br/><br/>Il ressort de ette étude que l'état de la patiente et la maîtrise de la technique conditionnent le choix de la tecnique à utiliser en cas d'ugence gynéologique ou obstétricale.<br/> |