Muterateka, Fleur Melissa
Cellulité cervicofaciale au CHUK : aspects clinique, diagnostique et thérapeutique à propos de 11 cas / par Fleur Melissa Muterateka ; Gordien Ngendakuriyo, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine , 2020 . - XVI-78 f. ; 29 cm.
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé,
Contribuer à l'étude des cellulites cervico- faciales au CHU Kamenge.
Matériel et méthode : il s'agit d'une étude descriptive rétrospective sur 2 ans (de janvier 2017 à décembre 2018) sur 11 cas de cellulites cervico-faciales colligés dans le service d'ORL au CHUK Kamenge.
Résultats : il y avait plus de cas de sexe masculin (54,5%) que de cas de sexe féminin.
Les sujets très jeune étaient les plus représentés ; 6 patients avaient un âge compris entre 0 et 18 ans, 5 parmi eux (45,5 %) avaient moins de 5 ans. Le facteur de risque n'était pas retrouvé dans la plupart des cas (81,8 %). La porte d'entrée était principalement dentaire (carie dentaire, extraction dentaire, abcès mandibulaire probablement d'origine dentaire), ce qui rejoint les données de la littérature.
Les cellulites de la face l'emportaient sur les cellulites cervicales, 8 cas (72,7 %) contre 3 cas (27,3 %) de cellulites cervicales.
Les cellulites péri mandibulaires étaient les plus représentées parmi les cellulites faciales, ce qui rejoint les données de la littérature.
Le délai moyen de consultation était de 7,16 jours. Les plaintes les plus fréquentes étaient une tuméfaction locale (72,7%) et une douleur (36,3 %) ce qui fait l'unanimité dans la littérature.
La fièvre le seul signe général retrouvé, elle était présente dans 36,3 % des cas ; elle était quasi constante dans plusieurs autres études.
La lésion était une collection suppurée dans 36,3 % des cas.
La collection était fistulisée chez 2 patients (18,2 %) et la lésion présentait des zones de nécrose dans 2 cas (18,2 %).
La biologie a révélé une hyperleucocytose modérée, une anémie, un CRP accéléré dans 18,2 % chacun et un VS accéléré (9,1 %). Peu d'examens d'imagerie avaient été faits.
En ce qui est de la prise en charge, elle était à la fois médicale et chirurgicale essentiellement basée sur un drainage des collections associé à une antibiothérapie probabiliste couvrant surtout le streptocoque et les germes anaérobies.
La durée moyenne d'hospitalisation était de 14 jours. L'évolution était bonne dans tous les cas.
Conclusion : la cellulite cervico-faciale est une affection certes rare mais potentiellement grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elle requiert une prise en charge multidisciplinaire, difficile et coûteuse représentant encore un défi pour notre système sanitaire et notre société.
Mots clés : cellulite cervico-faciale, facteurs favorisants, clinique, diagnostic, traitement.
Don de l'auteur
611-018.1
Cellulité cervicofaciale au CHUK : aspects clinique, diagnostique et thérapeutique à propos de 11 cas / par Fleur Melissa Muterateka ; Gordien Ngendakuriyo, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine , 2020 . - XVI-78 f. ; 29 cm.
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé,
Contribuer à l'étude des cellulites cervico- faciales au CHU Kamenge.
Matériel et méthode : il s'agit d'une étude descriptive rétrospective sur 2 ans (de janvier 2017 à décembre 2018) sur 11 cas de cellulites cervico-faciales colligés dans le service d'ORL au CHUK Kamenge.
Résultats : il y avait plus de cas de sexe masculin (54,5%) que de cas de sexe féminin.
Les sujets très jeune étaient les plus représentés ; 6 patients avaient un âge compris entre 0 et 18 ans, 5 parmi eux (45,5 %) avaient moins de 5 ans. Le facteur de risque n'était pas retrouvé dans la plupart des cas (81,8 %). La porte d'entrée était principalement dentaire (carie dentaire, extraction dentaire, abcès mandibulaire probablement d'origine dentaire), ce qui rejoint les données de la littérature.
Les cellulites de la face l'emportaient sur les cellulites cervicales, 8 cas (72,7 %) contre 3 cas (27,3 %) de cellulites cervicales.
Les cellulites péri mandibulaires étaient les plus représentées parmi les cellulites faciales, ce qui rejoint les données de la littérature.
Le délai moyen de consultation était de 7,16 jours. Les plaintes les plus fréquentes étaient une tuméfaction locale (72,7%) et une douleur (36,3 %) ce qui fait l'unanimité dans la littérature.
La fièvre le seul signe général retrouvé, elle était présente dans 36,3 % des cas ; elle était quasi constante dans plusieurs autres études.
La lésion était une collection suppurée dans 36,3 % des cas.
La collection était fistulisée chez 2 patients (18,2 %) et la lésion présentait des zones de nécrose dans 2 cas (18,2 %).
La biologie a révélé une hyperleucocytose modérée, une anémie, un CRP accéléré dans 18,2 % chacun et un VS accéléré (9,1 %). Peu d'examens d'imagerie avaient été faits.
En ce qui est de la prise en charge, elle était à la fois médicale et chirurgicale essentiellement basée sur un drainage des collections associé à une antibiothérapie probabiliste couvrant surtout le streptocoque et les germes anaérobies.
La durée moyenne d'hospitalisation était de 14 jours. L'évolution était bonne dans tous les cas.
Conclusion : la cellulite cervico-faciale est une affection certes rare mais potentiellement grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elle requiert une prise en charge multidisciplinaire, difficile et coûteuse représentant encore un défi pour notre système sanitaire et notre société.
Mots clés : cellulite cervico-faciale, facteurs favorisants, clinique, diagnostic, traitement.
Don de l'auteur
611-018.1