CATALOGUE DES BIBLIOTHEQUES DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI


Bienvenue au Catalogue en Ligne des Bibliothèques de l'Universite du Burundi

Bigirimana, Jolis Lazare

Maladies cardiovasculaires chez les immunodéprimés au VIH et chez les immunocompétents au CHUK. Etude rétrospective à propos de 172 cas. / par Jolis Lazare Bigirimana ; Eugène Ndirahisha, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine , 2020 . - XIV-96 f. ; 31 cm.

Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME

But : Déterminer la prévalence des maladies cardiovasculaires chez les PVVIH
et chez les immunocompétents au CHUK.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et comparative portant
sur les maladies cardiovasculaires chez les immunodéprimés au VIH et chez les
immunocompétents qui ont été hospitalisés entre le 1er janvier et le 31 décembre
2017 en médecine interne du CHUK.

Résultats : La fréquence des maladies cardiovasculaires était de 9,98% et les
PPVIH comptaient 22,09% des maladies cardiovasculaires. L’âge moyen était de
55,65±16,32 ans et la tranche d’âge la plus atteinte dans les 2 situations était celle
de 51 à 60 ans. Le sexe féminin était le plus représenté chez les patients VIH+
avec une fréquence de 68,42% contre 49,25% chez les VIH-. Chez les PVVIH
tout comme chez les immunocompétents, les cultivateurs et les fonctionnaires
étaient les plus touchés avec respectivement 42,10% et 52,98%.
Le premier motif de consultation était la dyspnée d’effort chez les VIH+ et chez
les VIH-avec une fréquence respective de 55,26% et de 43,60%.
Les OMI étaient le signe le plus fréquent en cas d’atteinte cardiaque droite avec
une fréquence de 42,11% chez les VIH+ contre les une fréquence de 34,88% chez
les VIH- et la dyspnée était le signe le plus fréquent en cas d’atteinte cardiaque
gauche avec une fréquence de 55,26% chez les VIH+ contre 43,02% chez les
VIH-.
Dans les deux situations, le diagnostic d’atteinte cardiaque était confirmé grâce à
un examen complémentaire (Radiographie thoracique, échographie+ doppler,
ECG et TDM). Les TVP, CMD, Cardiopathies valvulaires, ischémiques, HTA et
la péricardite étaient plus fréquentes chez les PVVIH sous ARV ou non.
L’évolution sous traitement à visé cardiovasculaire a été marquée par un taux de
mortalité élevé avec 31,58% de décès chez les PVVIH contre 18,66% chez les
VIH-. Le traitement ARV était statistiquement impliqué pour certaines
pathologies cardiovasculaires (TVP, AVC, CMI, Péricardite et cardiopathie
valvulaire) et n’avait d’influence sur d’autres (CMH, CMD). L’usage des IP
n’avait pas été la cause des MCV des patients.

Conclusion : Les maladies cardiovasculaires sont fréquentes chez les VIH+ ou
non. Le VIH en soi constitue un facteur de risque cardiovasculaire et les ARV
sont impliqués dans la survenue et l’évolution négative de certaines maladies
cardiovasculaires.

Mots clés : Maladies cardiovasculaires, VIH, ARV.

Don de l'auteur

616.12
© 2019-2025 - Bibliothèques de l'Université du Burundi |Tous droits réservés
home | Contact nous | tel : +25779204313