Bashirahishije, Jean Claude
Les Avatars de l'institution d'ubushingantahe à travers la crise socio- politique de 1993 au Burundi : cas de la commune Mpinga-Kayove / par Jean Claude Bashirahishize ; Elias Sentamba, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Letres et Sciences Humaines, Departement d'Histoire, 2018 . - IX-82 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Histoire.
Option : Science Politique
Résumé,
Intitulé "Les avatars de l'institution d'ubushingantahe à travers la crise socio-politique de 1993 au burundi : cas de la commune Mpinga-Kayove", le présent mémoire analyse l'institution d'ubushingantahe. En tant que valeur, l'ubushingantahe a contribué à l'évolution harmonieuse de la sociét& burundaise.
Les bashingantahe jouaient en effet le rôle de contrepoids vis-à-vis du pouvoir monarchique.
Malheuresement la colonisation et les régimes militaires n'ont cessé d'effriter l'institution.
Du coup, ces régimes l'ont rendue peu attrayante pour les opposants à leur pouvoir. Et lorsqu'à leur tour, ces derniers ont acquis le pouvoir via les élections, on s'attendait à ce qu'ils délégitiment une institution qui n'avait pas pu défendre leurs intérêts politiques.
C'est pourquoi les pouvoirs FRODEBU et CNDD-FDD n'ont accordé aucun crédit à cette institution, au point qu'interpeler et désigner certaines personnes par "mushingantahe" revient à leur manquer d'égard !
Ce sont toutes ces problématiques qui sous-tendu notre recherche sur la commune Mpinga-Kayove.
Faisant jusque-là l'objet d'engouement pour toute la population indépendamment des appartenances ethno-politiques, l'institution a connu un effritement suite aux campagnes électoralistes de 1992.
Car l'harmonie dont elle jouissait a fait place à la division entre ethnie hutu et tutsi.
Pire, les massacres de 1993 ont fini par affecter durablement l'institution, dès lors que les bashingantahe s'avéraient impuissants à contenir les tueries fratricides.
Aussi sera-t-il très difficile de la réactualiser, surtout que les dirigeants actuels n'y ont aucun intérêt.
Pourquoi ces pouvoirs raviveraient-ils une institution qui n'a jamais servi leurs intérêts plutôt que s'appuyer
sur les élus locaux par exemple, aussi alternatifs qu'efficaces ?
Don de l'auteur
323.
Les Avatars de l'institution d'ubushingantahe à travers la crise socio- politique de 1993 au Burundi : cas de la commune Mpinga-Kayove / par Jean Claude Bashirahishize ; Elias Sentamba, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Letres et Sciences Humaines, Departement d'Histoire, 2018 . - IX-82 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Histoire.
Option : Science Politique
Résumé,
Intitulé "Les avatars de l'institution d'ubushingantahe à travers la crise socio-politique de 1993 au burundi : cas de la commune Mpinga-Kayove", le présent mémoire analyse l'institution d'ubushingantahe. En tant que valeur, l'ubushingantahe a contribué à l'évolution harmonieuse de la sociét& burundaise.
Les bashingantahe jouaient en effet le rôle de contrepoids vis-à-vis du pouvoir monarchique.
Malheuresement la colonisation et les régimes militaires n'ont cessé d'effriter l'institution.
Du coup, ces régimes l'ont rendue peu attrayante pour les opposants à leur pouvoir. Et lorsqu'à leur tour, ces derniers ont acquis le pouvoir via les élections, on s'attendait à ce qu'ils délégitiment une institution qui n'avait pas pu défendre leurs intérêts politiques.
C'est pourquoi les pouvoirs FRODEBU et CNDD-FDD n'ont accordé aucun crédit à cette institution, au point qu'interpeler et désigner certaines personnes par "mushingantahe" revient à leur manquer d'égard !
Ce sont toutes ces problématiques qui sous-tendu notre recherche sur la commune Mpinga-Kayove.
Faisant jusque-là l'objet d'engouement pour toute la population indépendamment des appartenances ethno-politiques, l'institution a connu un effritement suite aux campagnes électoralistes de 1992.
Car l'harmonie dont elle jouissait a fait place à la division entre ethnie hutu et tutsi.
Pire, les massacres de 1993 ont fini par affecter durablement l'institution, dès lors que les bashingantahe s'avéraient impuissants à contenir les tueries fratricides.
Aussi sera-t-il très difficile de la réactualiser, surtout que les dirigeants actuels n'y ont aucun intérêt.
Pourquoi ces pouvoirs raviveraient-ils une institution qui n'a jamais servi leurs intérêts plutôt que s'appuyer
sur les élus locaux par exemple, aussi alternatifs qu'efficaces ?
Don de l'auteur
323.