Gatoto, Felix
Contribution à l'analyse socio-economique de la reintegration des deplacés de guerre et des rapatriés dans les provinces densement peuplées de Kirundo-Ngozi-Muyinga / Felix Gatoto ; Dr.Ir Jean Ndimubandi, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Agronomiques , 2018 . - X-100 f. ; 30 cm
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingenieur Agronome
Résumé,
Le présent travail se concentre sur 2 hypothèses principaux qui sont : (H1) Le morcellement parcellaire des champs dû à la pression démographique élevée et l'instabilité politique sous divers angles constituent un frein important au non-retour des déplacés et des rapatriés dans leurs collines d'origine : (H2) Les déplacés comme les rapatriés ont dû mal à retourner aux collines d'origine suite au manque de confiance des anciens voisins et aux mauvaises souvenances de la guerre civile durant la crise de 1993.
Avant de commencer la rédaction de ce mémoire, nous avons commencé à déliter la zone d'étude où le ciblé est les provinces du nord dansement peuplé et qui ont été affecté par la crise de 1993. On a ainsi retenu les provinces de Ngozi, Kirundo et Muyinga respectivement dans les communes de Kiremba, Bugabira et Giteranyi.
Le problématique central de ce travail est la réinsertion effective des déplacées de guerre et des rapatriés vis-àvis de la population qui est restée sur les collines.
Pour pouvoir entrer en profondeur du problèmatique, un questionnaire d'enquête (en annexe du manuel) a été préparé et un échantillon de 60 ménages à raison de 10 ménages des déplacées de guerre et 10 ménages des rapatriés dans chacune des 3 communes ont été interviewés.
Partout, la cause profonde de la non réinsertion des déplacés de guerre et des rapatriés est presque similaire et se résume en manque de pris en charge effective des sinistrés.
C'est surtout le manque d'habitat où 80% et 70% des maisons respectivement chez les déplacés de guerre et les rapatriés ont été détruites et par conséquent se retrouvent dans l'incapacité de se reconstruire d'autres maisons.
Le manque de l'outillage agricole, de matériels de premier nécessité, des infrastructures publiques et des moyens financiers pour la survie et la scolarité des enfants constituent aussi une handicape au second rang pour la non réinsertion effective de ces deux groupes. Les détails sont indiqués dans le narratif du manuel.
De tous ces défis, des recommandations ont été émis aux détenteurs des pouvoirs administrations et différents acteurs et aux parties prenantes (les rapatriés et les déplacements de guerres).
Pour rendre effective la réinsertion socio-politico-économique des déplacés et des rapatriés il est indispensable de traiter le problème séparatiste des sinistrés tout en intégrant la population d'accueil.
Corollairement à la qualité des soins d'accueils indiquée dans le présent mémoire, il faut éviter le traitement différentiel des tous les sinistrés devant l'assistance en diretion de ceux-ci. Ainsi, la réhabilitation des maisons détruites, la distribution des fertilisants et des semences, la prise en charge des soins de santé, le éveloppement des activités génératrices de revenu et la certification de l'indigence à l'endroit des enfants scolarisés relèvent de l'urgence et ne doivent pas être traités différemment suivant les catégories des sinistrés.
Don de l'auteur
325.27
Contribution à l'analyse socio-economique de la reintegration des deplacés de guerre et des rapatriés dans les provinces densement peuplées de Kirundo-Ngozi-Muyinga / Felix Gatoto ; Dr.Ir Jean Ndimubandi, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Agronomiques , 2018 . - X-100 f. ; 30 cm
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingenieur Agronome
Résumé,
Le présent travail se concentre sur 2 hypothèses principaux qui sont : (H1) Le morcellement parcellaire des champs dû à la pression démographique élevée et l'instabilité politique sous divers angles constituent un frein important au non-retour des déplacés et des rapatriés dans leurs collines d'origine : (H2) Les déplacés comme les rapatriés ont dû mal à retourner aux collines d'origine suite au manque de confiance des anciens voisins et aux mauvaises souvenances de la guerre civile durant la crise de 1993.
Avant de commencer la rédaction de ce mémoire, nous avons commencé à déliter la zone d'étude où le ciblé est les provinces du nord dansement peuplé et qui ont été affecté par la crise de 1993. On a ainsi retenu les provinces de Ngozi, Kirundo et Muyinga respectivement dans les communes de Kiremba, Bugabira et Giteranyi.
Le problématique central de ce travail est la réinsertion effective des déplacées de guerre et des rapatriés vis-àvis de la population qui est restée sur les collines.
Pour pouvoir entrer en profondeur du problèmatique, un questionnaire d'enquête (en annexe du manuel) a été préparé et un échantillon de 60 ménages à raison de 10 ménages des déplacées de guerre et 10 ménages des rapatriés dans chacune des 3 communes ont été interviewés.
Partout, la cause profonde de la non réinsertion des déplacés de guerre et des rapatriés est presque similaire et se résume en manque de pris en charge effective des sinistrés.
C'est surtout le manque d'habitat où 80% et 70% des maisons respectivement chez les déplacés de guerre et les rapatriés ont été détruites et par conséquent se retrouvent dans l'incapacité de se reconstruire d'autres maisons.
Le manque de l'outillage agricole, de matériels de premier nécessité, des infrastructures publiques et des moyens financiers pour la survie et la scolarité des enfants constituent aussi une handicape au second rang pour la non réinsertion effective de ces deux groupes. Les détails sont indiqués dans le narratif du manuel.
De tous ces défis, des recommandations ont été émis aux détenteurs des pouvoirs administrations et différents acteurs et aux parties prenantes (les rapatriés et les déplacements de guerres).
Pour rendre effective la réinsertion socio-politico-économique des déplacés et des rapatriés il est indispensable de traiter le problème séparatiste des sinistrés tout en intégrant la population d'accueil.
Corollairement à la qualité des soins d'accueils indiquée dans le présent mémoire, il faut éviter le traitement différentiel des tous les sinistrés devant l'assistance en diretion de ceux-ci. Ainsi, la réhabilitation des maisons détruites, la distribution des fertilisants et des semences, la prise en charge des soins de santé, le éveloppement des activités génératrices de revenu et la certification de l'indigence à l'endroit des enfants scolarisés relèvent de l'urgence et ne doivent pas être traités différemment suivant les catégories des sinistrés.
Don de l'auteur
325.27