Nsengiyumva, Prudence
Situation de réference des sites expérimentaux d'étude sur l'érosion en communes Gashikanwa et Matongo par le projet SADeR / par Prudence Nsengiyumva ; PhD,Salvator Kaboneka, Dr.Ir Séverin Nijimbere, directeurs . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Agronomiques, 2017 . - XII-125 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronomme.
Cette étude vise à montrer des exploitations agricole de la population des collines environnantes des sites expérimentaux d'étude sur l'érosion par le projet SADeR(Sécurité Alimentaire pour le Développement Rural durable) en commune Gashikanwa de Ngozi et Matongo de Kayanza.
Elle a été menée à travers une enquête et des observations dans l'exploitation agricoles de la zone d'étude.Dans chacune des deux communes,la collecte des données a été effectuée en 2016 sur un échantillon de 52 ménages répartis sur les collines environnantes du site expérimental d'étude sur l'érosion.
L'enquête était fondée sur l'identification des parcelles cultivées,leurs grandeurs et leurs pentes;les connaissances sur la gestion intégrée de la fertilité des terres,sa dynamicité ainsi que les pratiques de lutte antiérosive.Les données collectées ont été ensuite analysées à l'aide du logiciel SPSS Version 16.0 et du logiciel Excel.
Après l'enquête et le dépouillement des donnée,il a été constaté que:
i. La majorité des exploitations (70-75%) ont une faible superficie (≤60 ares) ; la taille des exploitations influant sur l’adoption des pratiques de lutte antiérosive. Ainsi, les taux d’adoption des pratiques antiérosives sont respectivement de 100%,75 % et 65 % pour catégories des exploitants qui ont plus de 100ares, entre 60 et 100 ares et moins de 60 ares.
ii. La plupart des exploitants sont très pentues. Ainsi, 94% et 72 % des exploitations à Matongo et à Gashikanwa respectivement se trouvent sur pente forte (> 30 %) à moyenne (10-30 %)
iii. La plupart des exploitants des deux communes (plus 75 % des exploitants à Matongo et 58% des exploitants à Gashikanwa) utilisent des plantes herbacées comme méthodes de lutte antiérosive tandis qu’un effectif minoritaire d’exploitants (25% à Matongo et 32,7% à Gashikanwa) utilisent les arbres/arbustes dans la lutte antiérosive.
En conclusion,les exploitations de Matongo sont plus exposés aux risques d’érosion que celles de Gashikanwa ;en conséquence,ses ménages connaissent mieux ses effets sur la fertilité des sols et font plus la lutte antiérosive.
Don de l'auteur
632.125
Situation de réference des sites expérimentaux d'étude sur l'érosion en communes Gashikanwa et Matongo par le projet SADeR / par Prudence Nsengiyumva ; PhD,Salvator Kaboneka, Dr.Ir Séverin Nijimbere, directeurs . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Agronomiques, 2017 . - XII-125 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronomme.
Cette étude vise à montrer des exploitations agricole de la population des collines environnantes des sites expérimentaux d'étude sur l'érosion par le projet SADeR(Sécurité Alimentaire pour le Développement Rural durable) en commune Gashikanwa de Ngozi et Matongo de Kayanza.
Elle a été menée à travers une enquête et des observations dans l'exploitation agricoles de la zone d'étude.Dans chacune des deux communes,la collecte des données a été effectuée en 2016 sur un échantillon de 52 ménages répartis sur les collines environnantes du site expérimental d'étude sur l'érosion.
L'enquête était fondée sur l'identification des parcelles cultivées,leurs grandeurs et leurs pentes;les connaissances sur la gestion intégrée de la fertilité des terres,sa dynamicité ainsi que les pratiques de lutte antiérosive.Les données collectées ont été ensuite analysées à l'aide du logiciel SPSS Version 16.0 et du logiciel Excel.
Après l'enquête et le dépouillement des donnée,il a été constaté que:
i. La majorité des exploitations (70-75%) ont une faible superficie (≤60 ares) ; la taille des exploitations influant sur l’adoption des pratiques de lutte antiérosive. Ainsi, les taux d’adoption des pratiques antiérosives sont respectivement de 100%,75 % et 65 % pour catégories des exploitants qui ont plus de 100ares, entre 60 et 100 ares et moins de 60 ares.
ii. La plupart des exploitants sont très pentues. Ainsi, 94% et 72 % des exploitations à Matongo et à Gashikanwa respectivement se trouvent sur pente forte (> 30 %) à moyenne (10-30 %)
iii. La plupart des exploitants des deux communes (plus 75 % des exploitants à Matongo et 58% des exploitants à Gashikanwa) utilisent des plantes herbacées comme méthodes de lutte antiérosive tandis qu’un effectif minoritaire d’exploitants (25% à Matongo et 32,7% à Gashikanwa) utilisent les arbres/arbustes dans la lutte antiérosive.
En conclusion,les exploitations de Matongo sont plus exposés aux risques d’érosion que celles de Gashikanwa ;en conséquence,ses ménages connaissent mieux ses effets sur la fertilité des sols et font plus la lutte antiérosive.
Don de l'auteur
632.125