Nibigira,Vincent
Contribution à l'étude de la problématique de rénovation caféicole en commune Bisoro de la province Mwaro / Vincent Nibigira; Denis Bandushubwenge, directeur . - Gitega : Université du Burundi, Institut Supérieur d' Agriculture, 2016 . - X-41 f. ; 30 cm.
RESUME
Le présent travail intitulé "Contribution à l'étude de la problématique de rénovation caféicole" a pour objectif d'identifier les facteurs qui inhibent la rénovation caféicole des caféiculteurs de la commune Bisoro.
Pour atteindre notre objectif, nous avons mené des entretiens auprès des différents intervenants en matière de la caféiculture notamment l'administrateur communel, l'agronome communal, les moniteurs agricoles et les caféiculteurs.
Les résultats de notre travail montrent qu'il ya une diminution progressive de la production où on a enregistré à l'usine Gasave 1.336.714 kg en 2000, 877294 kg en 2001, 45.972,5 kg en 2005, 31.995,5 kg en 2011 et 227.078,5 kg en 2013.
En tenant compte de la scolarisation des caféiculteurs, 90% des caféiculteurs ayant un niveau secondaire acceptent la rénovation, 41,6% des illetrés sont aussi favorables à la rénovation. Les résultats montrent également que 76,7% des enquêtés qui trouvent les plants à un endroit proche de leur habitation et 82,8% des caféiculteurs qui habitent tout proche de l'usine (0-5 km) sont les plus réceptifs à la rénovation contrairement aux caféiculteurs qui trouvent les plants et / ou qui vendent le café à un endroit éloigné. Quant à l'encadrement, 55% des enquêtés ne sont pas bien encadrés. Par conséquent, le taux de rénovation est estimé à 30% pour les non encadrés et 75% pour les caféiculteurs bien encadrés. En outre, 78,9% des caféiculteurs possèdant beaucoup d'enfants ont accepté facilement la rénovation, par contre, pour les caféiculteurs possédant peu d'enfants, seuls 27,2% d'entre eux ont accepté à rénover leurs caféiers. D'après les résultats trouvés, 55,5% des enquêtés ont obtenu une faible production (0-100 kg/an/caféiculteur) et 80% des caféiculteurs ayant obtenu cette dernière acceptent la rénovation. L'enquête menée nous a montré que 80,7% des enquêtés ayant entre 30-100 pieds de caféiers ont accepté la rénovation. Par contre, seuls 33,3% des caféiculteurs possédant plus de 300 pieds de caféiers ont accepté la rénovation.
En définitif, ces facteurs ci haut évoqués peuvent favoriser ou empêcher les caféiculteurs à rénover leurs caféiers dans une certaine mesure. Pour encourager les caféiculteurs à s'impliquer davantage à la caféiculture, il s'avère nécessaire que le prix attribué au kg de cerise soit majoré, il faut en plus qu'un programme national de rénovation soit établi dans toutes les régions y compris l'encadrement qui semble être abandonné aujourd'hui.
Don de l' auteur
633.73
Contribution à l'étude de la problématique de rénovation caféicole en commune Bisoro de la province Mwaro / Vincent Nibigira; Denis Bandushubwenge, directeur . - Gitega : Université du Burundi, Institut Supérieur d' Agriculture, 2016 . - X-41 f. ; 30 cm.
RESUME
Le présent travail intitulé "Contribution à l'étude de la problématique de rénovation caféicole" a pour objectif d'identifier les facteurs qui inhibent la rénovation caféicole des caféiculteurs de la commune Bisoro.
Pour atteindre notre objectif, nous avons mené des entretiens auprès des différents intervenants en matière de la caféiculture notamment l'administrateur communel, l'agronome communal, les moniteurs agricoles et les caféiculteurs.
Les résultats de notre travail montrent qu'il ya une diminution progressive de la production où on a enregistré à l'usine Gasave 1.336.714 kg en 2000, 877294 kg en 2001, 45.972,5 kg en 2005, 31.995,5 kg en 2011 et 227.078,5 kg en 2013.
En tenant compte de la scolarisation des caféiculteurs, 90% des caféiculteurs ayant un niveau secondaire acceptent la rénovation, 41,6% des illetrés sont aussi favorables à la rénovation. Les résultats montrent également que 76,7% des enquêtés qui trouvent les plants à un endroit proche de leur habitation et 82,8% des caféiculteurs qui habitent tout proche de l'usine (0-5 km) sont les plus réceptifs à la rénovation contrairement aux caféiculteurs qui trouvent les plants et / ou qui vendent le café à un endroit éloigné. Quant à l'encadrement, 55% des enquêtés ne sont pas bien encadrés. Par conséquent, le taux de rénovation est estimé à 30% pour les non encadrés et 75% pour les caféiculteurs bien encadrés. En outre, 78,9% des caféiculteurs possèdant beaucoup d'enfants ont accepté facilement la rénovation, par contre, pour les caféiculteurs possédant peu d'enfants, seuls 27,2% d'entre eux ont accepté à rénover leurs caféiers. D'après les résultats trouvés, 55,5% des enquêtés ont obtenu une faible production (0-100 kg/an/caféiculteur) et 80% des caféiculteurs ayant obtenu cette dernière acceptent la rénovation. L'enquête menée nous a montré que 80,7% des enquêtés ayant entre 30-100 pieds de caféiers ont accepté la rénovation. Par contre, seuls 33,3% des caféiculteurs possédant plus de 300 pieds de caféiers ont accepté la rénovation.
En définitif, ces facteurs ci haut évoqués peuvent favoriser ou empêcher les caféiculteurs à rénover leurs caféiers dans une certaine mesure. Pour encourager les caféiculteurs à s'impliquer davantage à la caféiculture, il s'avère nécessaire que le prix attribué au kg de cerise soit majoré, il faut en plus qu'un programme national de rénovation soit établi dans toutes les régions y compris l'encadrement qui semble être abandonné aujourd'hui.
Don de l' auteur
633.73