Sinankwakure Aloys
Problématique de l' adoption du système de riziculture intensive en milieu rural Burundaisis : cas des riziculteurs de marais des communes Bugendana et Mutaho en région naturelle de Kirimiro / Aloys Sinankwakure ; Spéciose Gacoreke, directeur . - Gitega : Université du Burundi, Institut Supérieur d' Agriculture, 2015 . - XI-53 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade d' Ingénieur Industriel
Résumé,
Le présent travail intitulé "problématique de l'adoption du système de riziculture intensive en milieu rural burundais : cas des riziculteurs de marais des communes Bugendana et Mutaho en région naturelle de Kirimiro" avait pour objectif d'étudier le niveau d'adoption de l'innovation du système de riziculture intensive" en milieu rural burundais, en étudiant le cas spécifique des riziculteurs de marais des communes BUGENDANA et MUTAHO.
En vue d'atteindre cet objectif fixé, nous avons procédé par une enquête accompagnée d'une interview auprès des agriculteurs, de la DPAE et du PAIVAB. Ainsi, notre travail a été effectué sous forme d'une enquête menée auprès de 120 exploitants dont 60 en commune Bugendana dans les marais KAGOGO-GISUMO, KIGANGA-KAGOMA, NYAMASAGWE et autres 60 en commune MUTAHO pour les marais RUGUZWE et KAGOMA. Ces 120 exploitants ont été choisis au hasard et ont été interrogés à l'aide d'un questionnaire semi-structuré.
Les résultats ont montré que :
- 82 % des enquêtes ont adopté le système de riziculture intensive tandis que 18 % l'ont refusé ;
- 74,58 % des enquêtés stipulent qu'ils peuvent s'organiser eux-mêmes alors que 25,42 % préfèrent être soutenus ;
- 78 % des riziculteurs enquêtés attribuent une note excellente au PAIVA-B tandis que 22 % des enquêtés apprécient négativement son avenue.
- 83,24 % des enquêtés pratiquant la riziculture voudraient continuer le système après le retrait des bailleurs de fonds tandis que 16,76 % aimeraient toujours avoir le soutien ;
92 % des enquêtes suggèrent qu'il n'y avait pas de bonne production avant l'encadrement de PAIVA-B.
En analysant ces résultats, nous voyons que le SRI joue un rôle important dans la production du riz. Ainsi, il contribue positivement dans l'amélioration de la vie des riziculteurs pratiquant la riziculture intensive et leur entourage dans les communes Bugendana et Mutaho.
En revanche, les bailleurs de fonds comme le PAIVA-B ou autres organisations non gouvernementales devraient se multiplier pour appuyer les riziculteurs.
Don de l' auteur
633.18
Problématique de l' adoption du système de riziculture intensive en milieu rural Burundaisis : cas des riziculteurs de marais des communes Bugendana et Mutaho en région naturelle de Kirimiro / Aloys Sinankwakure ; Spéciose Gacoreke, directeur . - Gitega : Université du Burundi, Institut Supérieur d' Agriculture, 2015 . - XI-53 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade d' Ingénieur Industriel
Résumé,
Le présent travail intitulé "problématique de l'adoption du système de riziculture intensive en milieu rural burundais : cas des riziculteurs de marais des communes Bugendana et Mutaho en région naturelle de Kirimiro" avait pour objectif d'étudier le niveau d'adoption de l'innovation du système de riziculture intensive" en milieu rural burundais, en étudiant le cas spécifique des riziculteurs de marais des communes BUGENDANA et MUTAHO.
En vue d'atteindre cet objectif fixé, nous avons procédé par une enquête accompagnée d'une interview auprès des agriculteurs, de la DPAE et du PAIVAB. Ainsi, notre travail a été effectué sous forme d'une enquête menée auprès de 120 exploitants dont 60 en commune Bugendana dans les marais KAGOGO-GISUMO, KIGANGA-KAGOMA, NYAMASAGWE et autres 60 en commune MUTAHO pour les marais RUGUZWE et KAGOMA. Ces 120 exploitants ont été choisis au hasard et ont été interrogés à l'aide d'un questionnaire semi-structuré.
Les résultats ont montré que :
- 82 % des enquêtes ont adopté le système de riziculture intensive tandis que 18 % l'ont refusé ;
- 74,58 % des enquêtés stipulent qu'ils peuvent s'organiser eux-mêmes alors que 25,42 % préfèrent être soutenus ;
- 78 % des riziculteurs enquêtés attribuent une note excellente au PAIVA-B tandis que 22 % des enquêtés apprécient négativement son avenue.
- 83,24 % des enquêtés pratiquant la riziculture voudraient continuer le système après le retrait des bailleurs de fonds tandis que 16,76 % aimeraient toujours avoir le soutien ;
92 % des enquêtes suggèrent qu'il n'y avait pas de bonne production avant l'encadrement de PAIVA-B.
En analysant ces résultats, nous voyons que le SRI joue un rôle important dans la production du riz. Ainsi, il contribue positivement dans l'amélioration de la vie des riziculteurs pratiquant la riziculture intensive et leur entourage dans les communes Bugendana et Mutaho.
En revanche, les bailleurs de fonds comme le PAIVA-B ou autres organisations non gouvernementales devraient se multiplier pour appuyer les riziculteurs.
Don de l' auteur
633.18