Cishahayo Benjamin
Microfinance et financement des activités agricoles : cvas de la Coopec Gitega / Benjamin Cishahayo et Dieudonné Nzeyimana ;Diomède Manirakiza, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences économiques et administratives, 2014 . - X-109 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de Licencié en Sciences économiques et Administratives
Résumé
Le Burundi est un pays en voie de développement avec 90 % de la population vivant de l'agriculture. Cette dernière présente un faible rendement et ne permet pas de recouvrir les besoins alimentaires de la population.
L'une des principales causes est le faible niveau de financements des activités agricoles.
Le recours aux institutions de microfinance est l'une des solutions à ce problème. Notre travail a porté sur l'une de ces microfinances "La Coopérative d'Epargne et de Crédit de GITEGA".
A partir des données primaires collectées auprès de cette institution et des bénéficiaire ainsi que des données secondaires obtenues à travers une analyse documentaire dans les documents de la COOPEC Gitega et ceux de la Fédération Nationale des COOPEC du Burundi ; nous avons constaté que la COOPEC Gitega est devenue non pas une institution pour les agriculteurs mais une microfinance pour les salariés ainsi que les commerçants.
Nous avons par ailleurs remarqué que les fonctionnaires demandent à 72,9% le crédit dans la COOPEC Gitega. Ainsi, les crédits demandés dans cette institutions sont respectivement la construction (18 %), l'équipement (12 %), le commerce (7%), l'agri-élevage (7 %), la scolarisation (3 %) et le déplacement (2%).
A l'issu de notre travail, nous constations que le secteur agricole est négligé par les microfinances à cause des risques naturels et du manque de garanti ou hypothèque qui entrainent un manque de confiance de peur qu'ils ne soient pas remboursés.
A cela, nous pouvons proposer aux agriculteurs de promouvoir l'esprit d'association ; à la COOPEC d'inciter les agriculteurs aux crédits ; à la FENACOBU de réhabiliter les COOPEC détruites ; à l'Etat de soutenir et d'encadrer les institutions de microfinances.
Don de l' auteur
336.773.
Microfinance et financement des activités agricoles : cvas de la Coopec Gitega / Benjamin Cishahayo et Dieudonné Nzeyimana ;Diomède Manirakiza, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences économiques et administratives, 2014 . - X-109 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de Licencié en Sciences économiques et Administratives
Résumé
Le Burundi est un pays en voie de développement avec 90 % de la population vivant de l'agriculture. Cette dernière présente un faible rendement et ne permet pas de recouvrir les besoins alimentaires de la population.
L'une des principales causes est le faible niveau de financements des activités agricoles.
Le recours aux institutions de microfinance est l'une des solutions à ce problème. Notre travail a porté sur l'une de ces microfinances "La Coopérative d'Epargne et de Crédit de GITEGA".
A partir des données primaires collectées auprès de cette institution et des bénéficiaire ainsi que des données secondaires obtenues à travers une analyse documentaire dans les documents de la COOPEC Gitega et ceux de la Fédération Nationale des COOPEC du Burundi ; nous avons constaté que la COOPEC Gitega est devenue non pas une institution pour les agriculteurs mais une microfinance pour les salariés ainsi que les commerçants.
Nous avons par ailleurs remarqué que les fonctionnaires demandent à 72,9% le crédit dans la COOPEC Gitega. Ainsi, les crédits demandés dans cette institutions sont respectivement la construction (18 %), l'équipement (12 %), le commerce (7%), l'agri-élevage (7 %), la scolarisation (3 %) et le déplacement (2%).
A l'issu de notre travail, nous constations que le secteur agricole est négligé par les microfinances à cause des risques naturels et du manque de garanti ou hypothèque qui entrainent un manque de confiance de peur qu'ils ne soient pas remboursés.
A cela, nous pouvons proposer aux agriculteurs de promouvoir l'esprit d'association ; à la COOPEC d'inciter les agriculteurs aux crédits ; à la FENACOBU de réhabiliter les COOPEC détruites ; à l'Etat de soutenir et d'encadrer les institutions de microfinances.
Don de l' auteur
336.773.