Makuraza Fiacre
Place des résistances bactériennes aux antibiotques au CHU Kamenge : à propos de 269 cas / Fiacre Makuraza ; Théodore Niyongabo, directeur . - Bujumbura : Université de Burundi, Faculté de Médecine, 2012 . - 28 f. ; 30 cm
Mémoire de spécialisation en Médecine interne
RESUME
La résistance bactérienne aux antibiotiques est un problème perçu comme un grand problème de santé publique dans le monde, dont le Burundi en particulier. Sa fréquence varie en fonction des régions et dépend de beucoup de facteurs dont les plus importants sont l'utilisation abusive et non contrôlée des antibiotiques, le diagnostic incorrect et les conditions socio-économiques qui différent selon les pays.
L'épidémiologie des résistances varie en fonction des germes et régions ; dont les plus importants sont les SARM estimés à 25% en France en 2005 ; alors qu'ils étaient à 44% en Algérie. Les BLSE étaient estimés à 24% en Grande Bretagne en 2008, 5% en Espagne, et 18% en Tunisie.
La situation dans notre pays n'est pas totalement connue, suite à peu d'études réalisées en la matière, et surtout liée au problème diagnostic. Mais au vu des résultats enregistrés dans notre étude, cette résistance est une réalité. A titre indicatif ; les SARM sont estimés à 41,6% ; les BLSE supectés étant proche de 43% ; alors que le profil BMR est proche de 33%. Une étude approfondie, avec des méthodes plus fiables est nécessaire pour nous donner des données précises ; d'autant plus que le traitement efficace pour ce genre de germes reste indisponible dans le pays.
Don de l' auteur
616.779.93
Place des résistances bactériennes aux antibiotques au CHU Kamenge : à propos de 269 cas / Fiacre Makuraza ; Théodore Niyongabo, directeur . - Bujumbura : Université de Burundi, Faculté de Médecine, 2012 . - 28 f. ; 30 cm
Mémoire de spécialisation en Médecine interne
RESUME
La résistance bactérienne aux antibiotiques est un problème perçu comme un grand problème de santé publique dans le monde, dont le Burundi en particulier. Sa fréquence varie en fonction des régions et dépend de beucoup de facteurs dont les plus importants sont l'utilisation abusive et non contrôlée des antibiotiques, le diagnostic incorrect et les conditions socio-économiques qui différent selon les pays.
L'épidémiologie des résistances varie en fonction des germes et régions ; dont les plus importants sont les SARM estimés à 25% en France en 2005 ; alors qu'ils étaient à 44% en Algérie. Les BLSE étaient estimés à 24% en Grande Bretagne en 2008, 5% en Espagne, et 18% en Tunisie.
La situation dans notre pays n'est pas totalement connue, suite à peu d'études réalisées en la matière, et surtout liée au problème diagnostic. Mais au vu des résultats enregistrés dans notre étude, cette résistance est une réalité. A titre indicatif ; les SARM sont estimés à 41,6% ; les BLSE supectés étant proche de 43% ; alors que le profil BMR est proche de 33%. Une étude approfondie, avec des méthodes plus fiables est nécessaire pour nous donner des données précises ; d'autant plus que le traitement efficace pour ce genre de germes reste indisponible dans le pays.
Don de l' auteur
616.779.93