Yamuremye, Fabien
Evaluation de la faisabilité des Chimiothérapies anticancéreuse au Burundi : à propos de 26 cas suivis au centre d' exploration des maladies digestivs et du foie (CEMADIF). Etude prospective sur une période de 20 mois (Janvier 2009-Août 2010) / Fabien Yamuremye ; Rénovat Ntagirabiri, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine, 2011 . - XVII-99 f. ; 30 cm.
Thèse présentée et défendue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
C'était une étude prospective réalisée au CEMADIF sur une période de 20 mois allant du 1er Janvier 2009 au 30 Août 2010 portant sur 26 patients atteints de cancer traités par chimiothéapie, radiothérapie et/ou la chirurgie.
L'objectif de notre travail était d'évaluer la faisabilité de la chimiothérapie anticancéreuse dans notre pays, évaluer sa tolérance et son efficacité. L'âge moyen des patients était de 51 ans avec des extrêmes de 31 et 70 ans. La tranche d'âge la plus touchée était celle de 41+50 ans. Le sexe masculin prédominait avec 54% contre 46% pour le sexe féminin.
La majorité de nos patients (92,3%) provenaient de la mairie de Bujumbura. Parmi les 26 patients. 7(27%) avaient des cancers colorectaux, 4(15,4%) des cancers du sein, 4(15,4%) des cancers brocho-pulmonaires, 2(7,8%) des cancers de l'ovaire, 2(7,8%) des lymphomes malins et les autres cancers étaient faiblement représentés : Cancer du col, carcinoïde gastrique, mélanome de la jambe, gliome du cerveau, ostéosarcome, leucémie lymphoïde chronique et le carcinome hépatocellulaire : 1 cas par cancer.
84,7% des cancers étaient diagnostiqués au stade de métastases. L'association chirurgie-chimiothérapie a été utilisée dans 46,2%, la chimiothérapie adjuvante dans 64% des cas palliative dans 32% des cas et néo-adjuvante dans 4% des cas.
La toxicité hématologique était dominée par l'anémie (73%) suivie de leucopénie (46,1%) et de la thrombopénie (26,9%).
Les nausées et/ou vomissements dominaient la towicité digestive avec 69,2% des cas. Les autres toxicités étaient : l'élevation des enzymes hépatiques (26,9%), la diarrhée (25%) et la constipation (7,7%), l'alopécie (30,8%), la dépigmentation (7,7%), l'élevation de la créatinine (7,7%), l'alopécie (30,8%), la dépigmentation (7,7%), l'élevation de la créatinine (7,7%) et l'hperurcémie (11,5%). Le report de cures a été observé dans 61,5%) des cas pour toxicité hématologique et 23,1% des cas étaient liés à l'infection. Une rémission complète dans 65,4% des cas, la stabilisation des lésions dans 26,9%) et une progression tumorale dans 7,7% des cas.
La chimiothérapie anticancéreuse est faisable au Burundi.
615.28
Evaluation de la faisabilité des Chimiothérapies anticancéreuse au Burundi : à propos de 26 cas suivis au centre d' exploration des maladies digestivs et du foie (CEMADIF). Etude prospective sur une période de 20 mois (Janvier 2009-Août 2010) / Fabien Yamuremye ; Rénovat Ntagirabiri, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine, 2011 . - XVII-99 f. ; 30 cm.
Thèse présentée et défendue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
C'était une étude prospective réalisée au CEMADIF sur une période de 20 mois allant du 1er Janvier 2009 au 30 Août 2010 portant sur 26 patients atteints de cancer traités par chimiothéapie, radiothérapie et/ou la chirurgie.
L'objectif de notre travail était d'évaluer la faisabilité de la chimiothérapie anticancéreuse dans notre pays, évaluer sa tolérance et son efficacité. L'âge moyen des patients était de 51 ans avec des extrêmes de 31 et 70 ans. La tranche d'âge la plus touchée était celle de 41+50 ans. Le sexe masculin prédominait avec 54% contre 46% pour le sexe féminin.
La majorité de nos patients (92,3%) provenaient de la mairie de Bujumbura. Parmi les 26 patients. 7(27%) avaient des cancers colorectaux, 4(15,4%) des cancers du sein, 4(15,4%) des cancers brocho-pulmonaires, 2(7,8%) des cancers de l'ovaire, 2(7,8%) des lymphomes malins et les autres cancers étaient faiblement représentés : Cancer du col, carcinoïde gastrique, mélanome de la jambe, gliome du cerveau, ostéosarcome, leucémie lymphoïde chronique et le carcinome hépatocellulaire : 1 cas par cancer.
84,7% des cancers étaient diagnostiqués au stade de métastases. L'association chirurgie-chimiothérapie a été utilisée dans 46,2%, la chimiothérapie adjuvante dans 64% des cas palliative dans 32% des cas et néo-adjuvante dans 4% des cas.
La toxicité hématologique était dominée par l'anémie (73%) suivie de leucopénie (46,1%) et de la thrombopénie (26,9%).
Les nausées et/ou vomissements dominaient la towicité digestive avec 69,2% des cas. Les autres toxicités étaient : l'élevation des enzymes hépatiques (26,9%), la diarrhée (25%) et la constipation (7,7%), l'alopécie (30,8%), la dépigmentation (7,7%), l'élevation de la créatinine (7,7%), l'alopécie (30,8%), la dépigmentation (7,7%), l'élevation de la créatinine (7,7%) et l'hperurcémie (11,5%). Le report de cures a été observé dans 61,5%) des cas pour toxicité hématologique et 23,1% des cas étaient liés à l'infection. Une rémission complète dans 65,4% des cas, la stabilisation des lésions dans 26,9%) et une progression tumorale dans 7,7% des cas.
La chimiothérapie anticancéreuse est faisable au Burundi.
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