Sinkibashikako, Jérôme
Contribution à l' étude épidémioclinique des accidents de la route en Mairie de Bujumbura : étude rétrospective sur 24 mois (2007-2008) à propos de 893 cas colligés au centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge ( CHUK) / Jérôme Sinkibashikako; François-Xavier Buyoya, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine, 2011 . - XIII-71 f. ; 30 cm.
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
Notre étude rétrospective a porté sur 893 patients victimes d'éccidents de la rout ayant consulté au CHU Kamenge sur une période de 24 mois (du 1er janier 2007 au 31 décembre 2008). Notre ojectif pincipal était de faire une étude épidémioclinique des accidents de la route en Mairie de Bujumbura sur ces cas d'accidents reçus aux urgences chirurgicales du CHU Kamenge durant la période de notre étude en vue de sensibiliser tous les intéressés.
La fréquence et la mortalité de nos patients étaient respectivement 55,12 % et 6,72 % des cas. L'âge moyen était de 29 ans avec des extrêmes de 1 mois et 87 ans. Le sex-ratio était de 2,64 en faveur des hommes. La majorité de nos patients étaient des cultivateurs (38,30 %), suivis d'écoliers, élèves, et étudiants (27,21%). Ces patients étaient en grande majorité des burundais (97,53%) et prédominaient essentiellement dans la Mairie de Bujumbura (67,53%). Les communes urbaines de kamenge, Gihosha, Cibitoke et Ngagara ont été les plus enregistrées dans les accidents avec respectivement 20,73%, 15,26%, 11,97% et 10,94% des cas.
Les piétons sont les usagers de la route les plus touchées par ces accidents (85,38%), suivis des cyclistes ou passagers de vélos (18,45%). La collision automobile-piéton était la forme d'accident la plus fréquente (33,63%), suivie de la collision automobile-cycle (20,24%). L'excès de vitesse est le premier facteur en cause des accidents de la route (23,81%), le deuxième facteur est la violation durèglement de roulage (22,02%). Ls'évacuation des victimes vers l'hôpital a été assurée dans la grande majorité des cas par les voitures des particuliers (80,36%). L'ambulance et les voitures de la police de protection civile n'ont été utilisées que dans 7,44% des cas.
Les lésions observées ont été dominées par les blessures simples et les contusions des moindre gravité (60,47%), suivies des fractures des membres (20,16%) et des traumatismes crâniens (13,55%). Les polytraumatismes ont été observés (7,34%). Le traitement orthopédique a été le plus utilisé en hospitalisation : 43,15% contre 39,29% des cas hospitalisés qui ont reçu un traitement chirurgical. L'évolution sous traitement a été dans la majorité des cas favorable avec 61,31% des cas. Mais quelques complications (12,80%), séquelles (7,44%) et décès (12,80%) ont été obsevés parmi les cas hospitalisés.
Enfin, quelques recommandations ont été formulées afin de réduire la morbimortalité liée à ces accidents.
Don de l' auteur
614.86
Contribution à l' étude épidémioclinique des accidents de la route en Mairie de Bujumbura : étude rétrospective sur 24 mois (2007-2008) à propos de 893 cas colligés au centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge ( CHUK) / Jérôme Sinkibashikako; François-Xavier Buyoya, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine, 2011 . - XIII-71 f. ; 30 cm.
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
Notre étude rétrospective a porté sur 893 patients victimes d'éccidents de la rout ayant consulté au CHU Kamenge sur une période de 24 mois (du 1er janier 2007 au 31 décembre 2008). Notre ojectif pincipal était de faire une étude épidémioclinique des accidents de la route en Mairie de Bujumbura sur ces cas d'accidents reçus aux urgences chirurgicales du CHU Kamenge durant la période de notre étude en vue de sensibiliser tous les intéressés.
La fréquence et la mortalité de nos patients étaient respectivement 55,12 % et 6,72 % des cas. L'âge moyen était de 29 ans avec des extrêmes de 1 mois et 87 ans. Le sex-ratio était de 2,64 en faveur des hommes. La majorité de nos patients étaient des cultivateurs (38,30 %), suivis d'écoliers, élèves, et étudiants (27,21%). Ces patients étaient en grande majorité des burundais (97,53%) et prédominaient essentiellement dans la Mairie de Bujumbura (67,53%). Les communes urbaines de kamenge, Gihosha, Cibitoke et Ngagara ont été les plus enregistrées dans les accidents avec respectivement 20,73%, 15,26%, 11,97% et 10,94% des cas.
Les piétons sont les usagers de la route les plus touchées par ces accidents (85,38%), suivis des cyclistes ou passagers de vélos (18,45%). La collision automobile-piéton était la forme d'accident la plus fréquente (33,63%), suivie de la collision automobile-cycle (20,24%). L'excès de vitesse est le premier facteur en cause des accidents de la route (23,81%), le deuxième facteur est la violation durèglement de roulage (22,02%). Ls'évacuation des victimes vers l'hôpital a été assurée dans la grande majorité des cas par les voitures des particuliers (80,36%). L'ambulance et les voitures de la police de protection civile n'ont été utilisées que dans 7,44% des cas.
Les lésions observées ont été dominées par les blessures simples et les contusions des moindre gravité (60,47%), suivies des fractures des membres (20,16%) et des traumatismes crâniens (13,55%). Les polytraumatismes ont été observés (7,34%). Le traitement orthopédique a été le plus utilisé en hospitalisation : 43,15% contre 39,29% des cas hospitalisés qui ont reçu un traitement chirurgical. L'évolution sous traitement a été dans la majorité des cas favorable avec 61,31% des cas. Mais quelques complications (12,80%), séquelles (7,44%) et décès (12,80%) ont été obsevés parmi les cas hospitalisés.
Enfin, quelques recommandations ont été formulées afin de réduire la morbimortalité liée à ces accidents.
Don de l' auteur
614.86