Habarugira, Jean-Bokassa
Etude socio-économique de la pêche artisanale dans les eaux du lac tanganyika : cas de la plage de Mvugo / par Jean Bokassa Habarugira; Gaspard Ntakimazi, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences, 2015 . - IX-48 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Master complémentaire en Sciences de l'environnement. Option : gestion de l'environnement aquatique
RESUME
Cette étude socio-économique de la pêche artisanale a concerné la partie du Nord ouest du lac Tanganyika dans les eaux burundaises, spécialement à la plage de débarquement de Mvugo, l'une des plus grandes plages de la côte burundaise. La collecte des données sur terrain a été effectuée pendant cinq mois (Mars à Juillet 2013) à raison de quatre sorties par mois. Cette étude était centrée sur l'évaluation de la mobilité des pêcheurs, la situation des captures et des prix ainsi que les fréquances de longueur des principaux poissons pêchés à la plage de débarquement de Mvugo.
Un questionnaire d'enquête a été élaboré pour nous permettre de recueillir toutes les informations nécessaires avec des questions parfois directes, parfois indirectes sous forme d'interview, d'échange ou de focus group selon le cas et les objectifs visés. Les données disponibles au département des eaux, pêche et pisciculture ainsi que les données de l'enquête cadre de 2011 ont été analysées pour nous repprocher davantage des réalités de la pêche artisanale.
Il ressort que la pêche artisana est exercée par les hommes encore actifs de 20 à 40 ans (67%). Parmi eux, 69 % sont mariés avec un niveau d'instruction très faible. Une grand partie de ces pêcheurs s'occupe également de l'agriculture (63%) et plus de 80% d'entre eux ne vivent pas seulement de la pêche. Tous les pêcheurs font partie d'associations regroupées au sein de la Fédération des Pêcheurs et Fournisseurs des poissons du Burundi et leurs problèmes majeurssont constitués essentiellement par les faibles captures et le prix élevé du carburant et des engins de la pêche.
L'étude a montré également qu'il y a une diminution du nombre d'unités de pêche depuis l'enquête cadre de 2011 avec un taux de baisse de 34% pour les catamarans et plus de 48% pour les appolos. Cette baisse serait due à la migration des pêcheurs d'une plage à une autre à la recherche des ressources, qui probablement régressent suite à la pression de lapêche.
Quant aux poissons, trois espèces ont fait l'objet de cette étude. Stolothrissa tanganicae était constitué par un échantillon de 1260 individus, Limnothrissa miodon par 1096 individus et Lates stappersii par 1194 individus. Une grande partie des espèces de Stolothrissa tanganicae et Limnothrissa miodon était mature tandis que la majorité des lates stappersii était immature.
Les tailles de la première maturité de Stolothrissa tanganicae, Limnothrissa miodon et Lates stappersii sont respectivement de 75 mm et 200 mm.
Les recommandations ainsi formulées visent la réglementation du secteur de la pêche, par la contribution à un développement socio-économique dans la région limitrophe du lac basée sur une gestion durable des ressources halieutiques disponibles et la régulation du prix du poisson.
Don de l'auteur
639.2
Etude socio-économique de la pêche artisanale dans les eaux du lac tanganyika : cas de la plage de Mvugo / par Jean Bokassa Habarugira; Gaspard Ntakimazi, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences, 2015 . - IX-48 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Master complémentaire en Sciences de l'environnement. Option : gestion de l'environnement aquatique
RESUME
Cette étude socio-économique de la pêche artisanale a concerné la partie du Nord ouest du lac Tanganyika dans les eaux burundaises, spécialement à la plage de débarquement de Mvugo, l'une des plus grandes plages de la côte burundaise. La collecte des données sur terrain a été effectuée pendant cinq mois (Mars à Juillet 2013) à raison de quatre sorties par mois. Cette étude était centrée sur l'évaluation de la mobilité des pêcheurs, la situation des captures et des prix ainsi que les fréquances de longueur des principaux poissons pêchés à la plage de débarquement de Mvugo.
Un questionnaire d'enquête a été élaboré pour nous permettre de recueillir toutes les informations nécessaires avec des questions parfois directes, parfois indirectes sous forme d'interview, d'échange ou de focus group selon le cas et les objectifs visés. Les données disponibles au département des eaux, pêche et pisciculture ainsi que les données de l'enquête cadre de 2011 ont été analysées pour nous repprocher davantage des réalités de la pêche artisanale.
Il ressort que la pêche artisana est exercée par les hommes encore actifs de 20 à 40 ans (67%). Parmi eux, 69 % sont mariés avec un niveau d'instruction très faible. Une grand partie de ces pêcheurs s'occupe également de l'agriculture (63%) et plus de 80% d'entre eux ne vivent pas seulement de la pêche. Tous les pêcheurs font partie d'associations regroupées au sein de la Fédération des Pêcheurs et Fournisseurs des poissons du Burundi et leurs problèmes majeurssont constitués essentiellement par les faibles captures et le prix élevé du carburant et des engins de la pêche.
L'étude a montré également qu'il y a une diminution du nombre d'unités de pêche depuis l'enquête cadre de 2011 avec un taux de baisse de 34% pour les catamarans et plus de 48% pour les appolos. Cette baisse serait due à la migration des pêcheurs d'une plage à une autre à la recherche des ressources, qui probablement régressent suite à la pression de lapêche.
Quant aux poissons, trois espèces ont fait l'objet de cette étude. Stolothrissa tanganicae était constitué par un échantillon de 1260 individus, Limnothrissa miodon par 1096 individus et Lates stappersii par 1194 individus. Une grande partie des espèces de Stolothrissa tanganicae et Limnothrissa miodon était mature tandis que la majorité des lates stappersii était immature.
Les tailles de la première maturité de Stolothrissa tanganicae, Limnothrissa miodon et Lates stappersii sont respectivement de 75 mm et 200 mm.
Les recommandations ainsi formulées visent la réglementation du secteur de la pêche, par la contribution à un développement socio-économique dans la région limitrophe du lac basée sur une gestion durable des ressources halieutiques disponibles et la régulation du prix du poisson.
Don de l'auteur
639.2