Ciza, Mélance
Epidémiologie, prévalence, indications et pronostic des césariennes dans une structure de santé publique et une structure de santé privée. Cas du CHUK et de la POLYCEB : étude rétrospective comparative sur 2 ans / par Mélance Ciza ; Jean Baptiste Sindayirwanya, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine , 2015 . - XVI-76 f. ; 30 cm.
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé
Objectif : Comparer les modes d'accouchement dans un hôpital privé et un hôpital public dans le but de faire ressortir la place de la césarienne.
Méthodologie : Etude rétrospective comparative dans une structure de santé privée (la POLYCEB) et une structure de santé publique (le CHUK) . L'étude a porté sur 2 ans ( du 1er mai 2011 au 30 avril 2013). Les données ont été recherchées dans les dossiers des parturientes et dans les registres des grandes interventions, des accouchements et d'entrée et de sortie des malades.
Résultats : A la POLYCEB, le taux de césarienne était de 34,41 % (297 césariennes sur un total de 863 accouchements) alors qu'il était de 29,05 % au CHUK (2159 césariennes sur un total de 7431 accouchements).
Les profils des parturientes fréquentant les deux structures (âge, gestité, parité, terme de la grossesse, antécédents) n'ont pas montré de différences statistiquement significative.
Notre étude dégage une prédominance des césariennes programmées dans deux structures de soins (52,19 % à la POLYCEB contre 54,33 % au CHUK), cela dû essentiellement aux utérus cicatriciels qui dominent le tableau des indications de césariennes (41,55 % à la POLYCEB contre 35,77 % au CHUK). Les autres principales indications ressorties de notre étude sont, respectivement à la POLYCEB et au CHUK : la SFA (13,8 % contre 10,61 %), le travail dystocique (11,96 % contre 13,3 %) et la présentation vicieuse (3,46 % contre 6,68 %). Il n'y a eu qu'un (1) cas de césarienne de convenance personnelle ( à la POLYCEB).
L'usage des antibiotiques a été systématique dans les deux structures de soins, avec quelques différences par rapport aux antibiotiques utilisés. Nous n'avons pas eu de précision sur le moment et la durée d'administration des antibiotiques.
Le technique opératoire et le pronostic materno-foetal n'a pas statistiquement différé en fonction de la structure.
Conclusion : Notre étude fait remarquer que la pratique de la césarienne ne diffère pas en fonction du caractère public ou privé de la structure. Les quelques différences qui se dégagent ( par rapport aux indications, l'usage des antibiotiques et au pronostic) sont imputables au fait que le CHUK est un centre de référence nationale enclin à une gratuité de soins de maternité, ce qui n'est pas le cas pour la POLYCEB.
Don de l'auteur
618.5.089.888.
Epidémiologie, prévalence, indications et pronostic des césariennes dans une structure de santé publique et une structure de santé privée. Cas du CHUK et de la POLYCEB : étude rétrospective comparative sur 2 ans / par Mélance Ciza ; Jean Baptiste Sindayirwanya, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine , 2015 . - XVI-76 f. ; 30 cm.
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé
Objectif : Comparer les modes d'accouchement dans un hôpital privé et un hôpital public dans le but de faire ressortir la place de la césarienne.
Méthodologie : Etude rétrospective comparative dans une structure de santé privée (la POLYCEB) et une structure de santé publique (le CHUK) . L'étude a porté sur 2 ans ( du 1er mai 2011 au 30 avril 2013). Les données ont été recherchées dans les dossiers des parturientes et dans les registres des grandes interventions, des accouchements et d'entrée et de sortie des malades.
Résultats : A la POLYCEB, le taux de césarienne était de 34,41 % (297 césariennes sur un total de 863 accouchements) alors qu'il était de 29,05 % au CHUK (2159 césariennes sur un total de 7431 accouchements).
Les profils des parturientes fréquentant les deux structures (âge, gestité, parité, terme de la grossesse, antécédents) n'ont pas montré de différences statistiquement significative.
Notre étude dégage une prédominance des césariennes programmées dans deux structures de soins (52,19 % à la POLYCEB contre 54,33 % au CHUK), cela dû essentiellement aux utérus cicatriciels qui dominent le tableau des indications de césariennes (41,55 % à la POLYCEB contre 35,77 % au CHUK). Les autres principales indications ressorties de notre étude sont, respectivement à la POLYCEB et au CHUK : la SFA (13,8 % contre 10,61 %), le travail dystocique (11,96 % contre 13,3 %) et la présentation vicieuse (3,46 % contre 6,68 %). Il n'y a eu qu'un (1) cas de césarienne de convenance personnelle ( à la POLYCEB).
L'usage des antibiotiques a été systématique dans les deux structures de soins, avec quelques différences par rapport aux antibiotiques utilisés. Nous n'avons pas eu de précision sur le moment et la durée d'administration des antibiotiques.
Le technique opératoire et le pronostic materno-foetal n'a pas statistiquement différé en fonction de la structure.
Conclusion : Notre étude fait remarquer que la pratique de la césarienne ne diffère pas en fonction du caractère public ou privé de la structure. Les quelques différences qui se dégagent ( par rapport aux indications, l'usage des antibiotiques et au pronostic) sont imputables au fait que le CHUK est un centre de référence nationale enclin à une gratuité de soins de maternité, ce qui n'est pas le cas pour la POLYCEB.
Don de l'auteur
618.5.089.888.