Ndarihonyoye, Adelin
Apport de l'échographie dans le diagnostic des masses abdominales non infectieuses chez l'enfant au CHUK : étude rétrospectivze à propos de 25 cas sur 10 ans, du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2013 / par Adelin Ndarihonyoye ; Sébastien Manirakiza, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine , 2015 . - XII-72 f. ; 30 cm.
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
Notre étude avait été rétrospective et s'était étendue sur une période de dix ans allant du 01 janvier 2004 au 31 décembre 2013.
L'objectif est de déterminer l'apport de l'échographie abdominale dans le diagnostic des masses abdominales non infectieuses chez l'enfant au CHUK.
Au cours de notre étude, nous avons retenu 25 cas de masses abdominales sur 3736 enfants hospitalisés sur un total de 16752 patients hospitalisés dans le service de chirurgie du CHU Kamenge, toutes pathologies confondues. Et parmi les 3736 enfants hospitalisés, 207 patients avaient les masses abdominales, parmi eux 136 patients avaient fait l'exploration échographique. Ainsi, les masses abdominales représentent 5,5% de l'ensemble des hospitalisations et 18,38% des masses abdominales non infectieuses dans le service de chirurgie.
L'âge moyen de nos patients était de 4,16 ans avec des extrêmes d'âge de 2 mois et 16 ans. Une légère prédominance féminine avait été signalée avec un sex-ratio de 0,92 en faveur des filles.
La symptomatologie regoupait essentiellement la distension abdominale dans 88% des cas, les douleurs abdominales et altération de l'état général dans 44% et 40% des cas.
Au cours de notre étude, l'échographie abdominale objectivait que le rein était l'organe le plus atteint dans 52% des cas et la rate dans 12% des cas. Par contre le pancréas, l'ovaire et le foie étaient touchés dans 4% des cas chacun (un seul cas pour chaque organe). Mais, il y avait 24% des cas des masses dont l'organe d'origine était non identifié par leur taille énorme.
Dans 25 cas de masses abdominales, 11 cas de néphroblastomes présentaient, à l'échographie, une échostructure des lésions rénales à prédominance mixte (46,1% des cas) et tissulaire (38,5%) des cas). Les contours de ces lésions objectivées àl'échographie étaient irréguliers dans 23,1% des cas.
Sur les 3 cas de la lésion splénique retrouvée à l'échographie, deux présentaient des contours irréguliers avec une échostructure hypoéchogène dans 66,7% des cas.
Les masses abdominales dont l'organe d'origine était non identifié, les lésions présentaient à l'échograpie, des contours irréguliers et une échostructure mixte dans 50% des cas et l'échostructure tissulaire était notée dans 33,3% des cas.
La majortié de nos patients (64%) avaient bénéficié une prise en charge à la fois chirurgicale et médicale, 20% des patients n'avaient reçu aucun traitement et 16% de nos patients avaient reçu un traitement médical avant la chirurgie.
Après le traitement, une amélioration clinique avait été obtenue chez 48% de nos patients, 16% des patients étaient décédés et l'évolution chez 36% des patients était inconnue.
Mots clés : Masses abdominales non infectieuses, épidémiologies, cliniques, aspects échographiques, prise en charge et évolution.
La symptomatologie regroupait
Don de l'auteur
611.95
Apport de l'échographie dans le diagnostic des masses abdominales non infectieuses chez l'enfant au CHUK : étude rétrospectivze à propos de 25 cas sur 10 ans, du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2013 / par Adelin Ndarihonyoye ; Sébastien Manirakiza, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine , 2015 . - XII-72 f. ; 30 cm.
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
Notre étude avait été rétrospective et s'était étendue sur une période de dix ans allant du 01 janvier 2004 au 31 décembre 2013.
L'objectif est de déterminer l'apport de l'échographie abdominale dans le diagnostic des masses abdominales non infectieuses chez l'enfant au CHUK.
Au cours de notre étude, nous avons retenu 25 cas de masses abdominales sur 3736 enfants hospitalisés sur un total de 16752 patients hospitalisés dans le service de chirurgie du CHU Kamenge, toutes pathologies confondues. Et parmi les 3736 enfants hospitalisés, 207 patients avaient les masses abdominales, parmi eux 136 patients avaient fait l'exploration échographique. Ainsi, les masses abdominales représentent 5,5% de l'ensemble des hospitalisations et 18,38% des masses abdominales non infectieuses dans le service de chirurgie.
L'âge moyen de nos patients était de 4,16 ans avec des extrêmes d'âge de 2 mois et 16 ans. Une légère prédominance féminine avait été signalée avec un sex-ratio de 0,92 en faveur des filles.
La symptomatologie regoupait essentiellement la distension abdominale dans 88% des cas, les douleurs abdominales et altération de l'état général dans 44% et 40% des cas.
Au cours de notre étude, l'échographie abdominale objectivait que le rein était l'organe le plus atteint dans 52% des cas et la rate dans 12% des cas. Par contre le pancréas, l'ovaire et le foie étaient touchés dans 4% des cas chacun (un seul cas pour chaque organe). Mais, il y avait 24% des cas des masses dont l'organe d'origine était non identifié par leur taille énorme.
Dans 25 cas de masses abdominales, 11 cas de néphroblastomes présentaient, à l'échographie, une échostructure des lésions rénales à prédominance mixte (46,1% des cas) et tissulaire (38,5%) des cas). Les contours de ces lésions objectivées àl'échographie étaient irréguliers dans 23,1% des cas.
Sur les 3 cas de la lésion splénique retrouvée à l'échographie, deux présentaient des contours irréguliers avec une échostructure hypoéchogène dans 66,7% des cas.
Les masses abdominales dont l'organe d'origine était non identifié, les lésions présentaient à l'échograpie, des contours irréguliers et une échostructure mixte dans 50% des cas et l'échostructure tissulaire était notée dans 33,3% des cas.
La majortié de nos patients (64%) avaient bénéficié une prise en charge à la fois chirurgicale et médicale, 20% des patients n'avaient reçu aucun traitement et 16% de nos patients avaient reçu un traitement médical avant la chirurgie.
Après le traitement, une amélioration clinique avait été obtenue chez 48% de nos patients, 16% des patients étaient décédés et l'évolution chez 36% des patients était inconnue.
Mots clés : Masses abdominales non infectieuses, épidémiologies, cliniques, aspects échographiques, prise en charge et évolution.
La symptomatologie regroupait
Don de l'auteur
611.95