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Nduwimana, Jean-Claude

Contribution à l' étude de la qualité microbiologique du lait : Cas du yaourt fraise fabriqué dans la laiterie Ntazimba en Mairie de Bujumbura / Jean-Claude Nduwimana ; Maxime Ndayizeye, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des sciences, 2014 . - IX- 44f. ; 30 cm.

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de Licencié en Sciences Biologiques

Le lait est un produit alimentaire d'origine animale qui présente des qualités nutritionnelles exceptionnelle. De ce fait, c'est un milieu où la croissance microbiologique est très aisée, facile et rapide . Dans les laiteries, malgré la pasteurisation faite au lait cru, le yaourt reste susceptible d'être un bon substrat pour la croissance des microorganismes.

Une étude de la qualité microbiologique du yaourt fraise a été réalisée sur les échantillons de la laiterie NTAZIMBA en Mairie de Bujumbura. Deux échantillonnages ont été effectués et pour étudier la qualité microbiologique de ce lait, quelques groupes de microorganismes ont porté notre attention : la FAMT, les coliformes totaux et fécaux, les salmonelles, les levures et les moisissures.

Les échantillons récoltés sont chaque fois analysés au laboratoire de Microbiologie de la FABI. Les milieux de cultures utilisés sont : Place Count Agar (PCA) pour isoler le FAMT, violet Red Bile Agar (VRBA) pour isoler les coliformes totaux et fécaux. Salmonella shigella Agar (SSA) pour isoler les salmonelles, Potato Dextrose Agar (PDA) remplacé par le milieu avoine pour isoler les levures et les moisissures.

Après l'analyse des résultats, nous avons trouvé que tous les échantillons de yaourt fraise contenaient de la FAMT et que le nombre moyen varie entre 228 UFC/ml et 665 UF/ml.

Pour les coliformes totaux, les coliformes fécaux et les salmonelles, nous avons remarqué leur absence totale dans tous les échantillons de yaourt fraise analysés.

Pour les levures et les moisissures, ils ont été trouvés dans tous les échantillons analysés mais avec des valeurs moyennes qui ne sont importantes. Pour les levures, le nombre moyen variait entre 89 à 347 UFC/ml et 65 à 413 UFC/ml pour les moisissures.

Dans tous les cas analysés, nous avons remarqué que le niveau de contamination évolue avec le temps de conservation des échantillons. Pour dire que le nombre le plus élevé des UFC/ml est rencontré dans l'échantillon le plus âgé (14 jours).

Au vu des résultats de toutes ces analyses, nous avons conclu que les valeurs trouvées sont dans les limites d'acceptabilité en se référant aux normes établies par OHYG e BBN et ne présentent pas de risques sanitaires pour les consommateurs.


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