KAzoviyo, Gérard
Etude diagnostique de la problématique de la filière semencière de la pomme de terre au Burundi : Cas des provinces Bujumbura rural, Muramvya, Kayanza et Ngozi / Gérard kazoviyo, Jean Pierre Sindihebura ; Msc. Astère Bararyenya, Msc. Spéciose Gacoreke, directeurs . - Bujumbura : Université du Burundi, Institut Supérieur d'Agriculture, 2014 . - IX-62 f. ; 30 cm.
Notre travail a été mené dans l'optique de dégager les contraintes rencontrées dans la filière semencière de la pomme de terre. C'est à travers l'étude intitulée : "Etude diagnostique de la problématique de la filère semencière de la pomme de terre au Burundi : cas des provinces Bujumbura, Muramvya, Kayanza et Ngozi", a été initiée et nous a permis à dégager les résultats suivants :
Pour parvenir à l'objectif, nous avons procédé par une enquête qui a été effectuée dans les provinces Bujumbura, Muramvya, Kayanza et Ngozi où nous avons interrogé les producteurs de pomme de terre et le choix des enquêtés par province tenait compte du nombre des producteurs de la pomme de terre de cette localité.
En effet, le présent travail a été effectué sur un échantillon de 184 producteurs dont 95.65 % se regroupent dans des association agricoles tandis que 21.74 % affirment qu'ils produisent des semences. Quant à la faiblesse, 77.17 % signalent qu'ils manquent de financement pour satisfaire leurs besoins en intrants agricoles alors alors que 14.67 % des interrogés disent qu'ils disposent des terrains insuffisants pour la production des semences en quantité suffisante.
Néanmoins, 80.43 % prouvent qu'ils sont en possession des terres sous la production des semences de pomme de terre comprise entre 0 à 20 ares tandis que seulement 4.89 % annoncent qu'ils disposent des superficies comprises entre 60 à 250 ares. Sur l'effectif total des répondants, 94.02 % déclarent que la principale variété cultivée est Ndinamagara et que les autres variétés ne sont pas multipliées suite à leur sensibilité aux maladies, leur période de dormance qui est longue et sont moins abondantes sur le marché. Ceux font recours aux semences de marché, déjà dégénérées, s'élèvent à 55.98 % tandis que seulement 5.98 % utilisent des minitubercules. Les semences certifiées sont employées par 12.50 % des interrogés. L'accès aux semences de qualité est une contrainte majeure, 64.13 % des enquêtes affirment que la disponibilité des semences sélectionnées est limitée. Enfin, l'innovation semencière de petites parcelles qui est un moyen efficace pour avoir de semence de qualité au moment voulu est moins adoptée, 29.89 % des enquêtes disent l'avoir connue et pratiquée tandis que 70.11 % savent la technologie mais ne la pratique pas suite au manque d'information et conseils adéquats.
A travers ce résultats, nous concluons que les contraintes rencontrées par les producteurs de semence de pomme de terre sont de différentes catégories surtout le manque de différentes variétés sélectionnées, la méconnaissance de nouvelles techniques de production des semences, la disponibilité de semences sélectionnées limitées d'où il importe donc une vulgarisation complète sur toutes les méthodes de production des semences de qualité.
Don
633.491
Etude diagnostique de la problématique de la filière semencière de la pomme de terre au Burundi : Cas des provinces Bujumbura rural, Muramvya, Kayanza et Ngozi / Gérard kazoviyo, Jean Pierre Sindihebura ; Msc. Astère Bararyenya, Msc. Spéciose Gacoreke, directeurs . - Bujumbura : Université du Burundi, Institut Supérieur d'Agriculture, 2014 . - IX-62 f. ; 30 cm.
Notre travail a été mené dans l'optique de dégager les contraintes rencontrées dans la filière semencière de la pomme de terre. C'est à travers l'étude intitulée : "Etude diagnostique de la problématique de la filère semencière de la pomme de terre au Burundi : cas des provinces Bujumbura, Muramvya, Kayanza et Ngozi", a été initiée et nous a permis à dégager les résultats suivants :
Pour parvenir à l'objectif, nous avons procédé par une enquête qui a été effectuée dans les provinces Bujumbura, Muramvya, Kayanza et Ngozi où nous avons interrogé les producteurs de pomme de terre et le choix des enquêtés par province tenait compte du nombre des producteurs de la pomme de terre de cette localité.
En effet, le présent travail a été effectué sur un échantillon de 184 producteurs dont 95.65 % se regroupent dans des association agricoles tandis que 21.74 % affirment qu'ils produisent des semences. Quant à la faiblesse, 77.17 % signalent qu'ils manquent de financement pour satisfaire leurs besoins en intrants agricoles alors alors que 14.67 % des interrogés disent qu'ils disposent des terrains insuffisants pour la production des semences en quantité suffisante.
Néanmoins, 80.43 % prouvent qu'ils sont en possession des terres sous la production des semences de pomme de terre comprise entre 0 à 20 ares tandis que seulement 4.89 % annoncent qu'ils disposent des superficies comprises entre 60 à 250 ares. Sur l'effectif total des répondants, 94.02 % déclarent que la principale variété cultivée est Ndinamagara et que les autres variétés ne sont pas multipliées suite à leur sensibilité aux maladies, leur période de dormance qui est longue et sont moins abondantes sur le marché. Ceux font recours aux semences de marché, déjà dégénérées, s'élèvent à 55.98 % tandis que seulement 5.98 % utilisent des minitubercules. Les semences certifiées sont employées par 12.50 % des interrogés. L'accès aux semences de qualité est une contrainte majeure, 64.13 % des enquêtes affirment que la disponibilité des semences sélectionnées est limitée. Enfin, l'innovation semencière de petites parcelles qui est un moyen efficace pour avoir de semence de qualité au moment voulu est moins adoptée, 29.89 % des enquêtes disent l'avoir connue et pratiquée tandis que 70.11 % savent la technologie mais ne la pratique pas suite au manque d'information et conseils adéquats.
A travers ce résultats, nous concluons que les contraintes rencontrées par les producteurs de semence de pomme de terre sont de différentes catégories surtout le manque de différentes variétés sélectionnées, la méconnaissance de nouvelles techniques de production des semences, la disponibilité de semences sélectionnées limitées d'où il importe donc une vulgarisation complète sur toutes les méthodes de production des semences de qualité.
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