Ngendakumana, Pierre Claver
Implication des femmes dans la protection des resssources naturelles communes : cas des communes Kabarore et Rutegama / par Pierre Claver Ngendakumana ; Hassan Nusura, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Agronomiques, 2013 . - X-67 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome.
Résumé
De part sa biodiversité, les ressources naturelles constituent des biens nécessaires au maintien et à l'amélioration de la production agricole pour garantir la sécurité alimentaire. Toutefois ces ressources naturelles se raréfient suite à la pression des activités humaines. Il est donc important d'induire le changement du comportement des populations rurales. Nous avons contribué, par notre étude, à l'analyse du comportement des femmes rurales face aux ressources naturelles. Les données utilisées ont été récoltées dans les communes de Rutegama et Kabarore, grâce à une enquête socioéconomique.
Les résultats obtenus ont montré que plus de 90% des femmes ont comme activité principale, l'agriculture. Mais les femmes doivent faire face à deux défis pour jouer pleinement leur rôle de productrices de produits agricoles et de protectrices de l'environnement à savoir : la taille de la propriété foncière des ménages et le mode d'accès des femmes à la terre. Selon 55,1% des ménages enquêtés à Kabarore et 64,9% de ceux de Rutegama, la propriété foncière s'acquiert généralement par héritage, ce qui engendre le morcellement des terres et, par conséquent leur surexploitation. Les femmes assurent la gestion des matières issues des activités ménagères : nous avons constaté que la compostière est la principale destination des eaux usées selon 90% des personnes interrogées à Kabarore et 93,3% des ménages énquêtés à Rutegama. Les déchets ménages sont aussi mis dans une compostière selon 100% des ménages enquêtés dans les deux sites pour répondre au besoin en fumure et d'améliorer la fertilité des champs. Pour ce qui est des activités économiques, l'agriculture qui est l'activité principale au Burundi, est en grande partie ménée par les femmes. Mais le creusement de fosses antiérosives. La constitution des haies d'herbes antiérosives, la plantation d'arbres agro-forestiers et le boisement sont effectués par l'homme tandis que la femme assure leur entretien. Les femmes des deux sites participent massivement et librement dans les associations, ce qui facilte l'acquisition des connaissances en rapport avec la protection de l'environnement via les réunions et les séminaires de formation. A travers le projet BGRN, les femmes ont pu accéder aux séances de vulgarisation et aux positions de prise de décision dans les associations; ces positions avaient été trop longtemps réservées aux hommes. La contribution de ce projet a été d'une grande importance dans la protection de l'environnement par les femmes et dans le changement des comportement des femmes selon plus de 90% des personnes interrogées.
Don de l'auteur
339.5
Implication des femmes dans la protection des resssources naturelles communes : cas des communes Kabarore et Rutegama / par Pierre Claver Ngendakumana ; Hassan Nusura, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Agronomiques, 2013 . - X-67 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome.
Résumé
De part sa biodiversité, les ressources naturelles constituent des biens nécessaires au maintien et à l'amélioration de la production agricole pour garantir la sécurité alimentaire. Toutefois ces ressources naturelles se raréfient suite à la pression des activités humaines. Il est donc important d'induire le changement du comportement des populations rurales. Nous avons contribué, par notre étude, à l'analyse du comportement des femmes rurales face aux ressources naturelles. Les données utilisées ont été récoltées dans les communes de Rutegama et Kabarore, grâce à une enquête socioéconomique.
Les résultats obtenus ont montré que plus de 90% des femmes ont comme activité principale, l'agriculture. Mais les femmes doivent faire face à deux défis pour jouer pleinement leur rôle de productrices de produits agricoles et de protectrices de l'environnement à savoir : la taille de la propriété foncière des ménages et le mode d'accès des femmes à la terre. Selon 55,1% des ménages enquêtés à Kabarore et 64,9% de ceux de Rutegama, la propriété foncière s'acquiert généralement par héritage, ce qui engendre le morcellement des terres et, par conséquent leur surexploitation. Les femmes assurent la gestion des matières issues des activités ménagères : nous avons constaté que la compostière est la principale destination des eaux usées selon 90% des personnes interrogées à Kabarore et 93,3% des ménages énquêtés à Rutegama. Les déchets ménages sont aussi mis dans une compostière selon 100% des ménages enquêtés dans les deux sites pour répondre au besoin en fumure et d'améliorer la fertilité des champs. Pour ce qui est des activités économiques, l'agriculture qui est l'activité principale au Burundi, est en grande partie ménée par les femmes. Mais le creusement de fosses antiérosives. La constitution des haies d'herbes antiérosives, la plantation d'arbres agro-forestiers et le boisement sont effectués par l'homme tandis que la femme assure leur entretien. Les femmes des deux sites participent massivement et librement dans les associations, ce qui facilte l'acquisition des connaissances en rapport avec la protection de l'environnement via les réunions et les séminaires de formation. A travers le projet BGRN, les femmes ont pu accéder aux séances de vulgarisation et aux positions de prise de décision dans les associations; ces positions avaient été trop longtemps réservées aux hommes. La contribution de ce projet a été d'une grande importance dans la protection de l'environnement par les femmes et dans le changement des comportement des femmes selon plus de 90% des personnes interrogées.
Don de l'auteur
339.5