TY - BOOK AU - NIYONZIMA,Audace AU - Niragira Sanctus ED - Universite du Burundi TI - Potentiel de l’intensification agricole dans l’amélioration de la sécurite alimentaire et nutritionnelle des menages ruraux du Burundi PY - 2020/// CY - Bujumbura, PB - Universite du Burundi, Faculte d’Agronomie et de Bio-Ingenierie KW - BI-BuBU KW - sécurité alimentaire KW - Nutrition KW - Amelioration KW - Memoire N1 - MÉMOIRE Présenté en vue d'obtenir Le diplôme de Master SPÉCIALITÉ : Socio-Economie Rurale PARCOURS : Faculté d’Agronomie et de Bio-Ingénierie OPTION : Développement Rural et Agro-Business N2 - RESUME Au Burundi les difficultés de faire adopter des technologies proposées chez les agriculteurs, dans une situation où la capacité d’adaptation des populations rurales semble être limitée, freine le développement agricole en général. Pour faire face à ce défi, une recherche a été réalisée sur base des données d’une enquête socio-économique effectuée dans cinq communes de la province Ngozi à savoir Busiga, Mwumba, Gashikanwa, Ruhororo et Ngozi. Les saisons culturales 2019A, 2019B et 2019C ont été pises comme période d’observation. La base de données comprend 200 ménages sélectionnés aléatoirement parmi 360 ménages enquêtés en 2007. L’analyse descriptive a révélé que, non seulement pour la gestion de la fertilité des exploitations agricoles, les ménages ayant accès à l’encadrement agronomique dépassent, en termes des quantités de fertilisants utilisées, de 20%, 55,2% et 82,5% respectivement pour la fumure organique, les engrais minéraux et les produits phytosanitaires, les ménages n’ayant pas accès. Pour les moyennes de production, les ménages encadrés dépassent en termes des quantités produites de 31,6% pour le haricot, de26,3% pour le maïs, de 66,6% pour le riz, de 18,1% pour le sorgho, de 2,4% pour le petit pois, de 38,8% pour la pomme de terre, de 42,5% pour la patate douce, de 16,0% pour le manioc, de 54,7% pour l’arachide, de 26,3% pour la banane, de 26,3% pour le café, les ménages n’ayant pas accès. Ainsi, le calcul du score de consommation alimentaire pour les ménages encadrés a montré que 65,8% des ménages de l’échantillon vivent d’une consommation acceptable, 27,4% vivent d’une consommation limite et 6,8% vivent d’une consommation faible. Tandis que pour les ménages non encadrés, le calcul du score a montré que 4,8% des ménages de l’échantillon vivent d’une consommation acceptable, 26,5% vivent d’une consommation limite et 68,7% vivent d’une consommation pauvre. Les résultats du modèle logit montrent que les variables les plus discriminantes notamment taille du ménage, l’âge du chef du ménage, niveau de formation du chef de ménage, accès à l’encadrement agronomiques, appartenance aux groupements des producteurs et recours à la main d’œuvre extérieure des exploitants de la zone d’étude ont une influence sensible dans l’augmentation de la probabilité d’adopter l’intensification agricole. En dépit des problèmes relevés dans cette étude, la capacité d’adaptation à des technologies nouvelles subsiste impérativement et préalablement à toute intervention en milieu rural, il est donc nécessaire de connaitre les facteurs socio-économiques qui influencent positivement l’adoption de l’intensification agricole sur le plan micro-économique. Mots clés : Intensification, Agriculture, Sécurité Alimentaire et nutritionnelle, ménages Burundi ER -