Analyse de la transhumance politique au Burundi (1992-2015)
/ Jean Clovis Niyitunga ; Jean Salathiel Muntunutwiwe, directeur
. - Bujumbura : Université du Burundi, Faculte des Lettres et Sciences Humaines, Departement d'Histoire, 2017
. - XII−112 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Histoire.
Option : Science Politique
RESUME, Au cours des années 1990, le système politique burundais a connu la renaissance du multipartisme, après tant d’années du monopartisme dont le parti UPRONA resta le maitre des institutions. Ce monolithisme est intervenu en date du 23 novembre 1966 par arrêté-loi n° 001/34 du Roi Charles NDIZEYE nommé NTARE V avant d’être déchu par le capitaine Michel MICOMBERO 5 jours après. Notre travail s’articule autour de trois chapitres entourés d’une introduction et d’une conclusion, générales. D’abord, le premier chapitre porte sur << Le cadre conceptuel et théorique >>. Il s’agit de clarifier les concepts jugés fondamentaux qui sous-tendent le corps de notre travail. C’est également au cours de ce chapitre que doit intervenir le cadre théorique sous-tendu par l’état de l’art justifié par les points de vue de différents auteurs en rapport avec le sujet. Ensuite, le second chapitre s’intitule << Transhumance politique et comportement d’élites dans le système politique burundais >>. Il analyse le phénomène de nomadisme politique lié aux comportements électoraux observés depuis l’avènement de la renaissance du multipartisme intervenue dans les années 1992 jusqu’en 2015. C’est au cours de ce chapitre que les stratégies et/ou tactiques utilisées par les uns et les autres au niveau du changement des idéologies politiques sont analysées. Enfin, le troisième et dernier chapitre est intitulé << La transhumance politique à l’épreuve du terrain >>. Ce chapitre analyse la corrélation entre les principes énoncés au premier chapitre avec l’évolution et l’état des lieux de la transhumance politique observée hier comme aujourd’hui au sein du système politique burundais. Il va sans dire qu’à la fin de chaque chapitre, nous avons donné des conclusions partielles ce qui n’a pas empêché de donner une conclusion générale à la fin du travail