Hatungimana, Sylvère

Problèmatique de la reintegration des deplaces du camps de Bukirasazi (1993-2015) / par Sylvère Hatungimana ; Siméon Barumwete, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculte des Lettres et Sciences Humaines, Departement d'Histoire, 2017 . - VI-65 f. ; 30 cm.

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Histoire.


Option : Science Politique

Ce travail de mémoire est intitulé "Problématique de la réintégration des déplacés du camps de Bukirasazi (1993-2015)". C'est le travail de science politique qui veut apporter une contribution à la connaissance de différentes raisons qui empêchent les déplacés de Bukirasazi de réintégrer leurs collines d'origine.

Le choix de ce sujet n'a pas été un fait du hasard.En effet,le camp des déplacés de Bukirasazi occupe la seconde place parmi les camps les plus peuplés des onze communes de la province de Gitega après celui de Mutaho.De plus,Ce camp n'a pas fait objet d'un travail de recherche.
D'où nous avons jugé important de travailler sur la réintégration des déplacés de ce camp.

Selon nos hypothèses,la raison primordiale qui empêche les déplacés de camp de Bukirasazi de réintégrer leurs collines d'origine est la peur liée à leur sécurité après leur intégration sans oublier aussi que les déplacés ont l'espoir que les camps seront transformés en villages de paix.

Pour vérifier nos hypothèses,nous avons mené en une enquête auprès de ces déplacés.Comme résultats obtenus,ces déplacés nous ont confirmé que la raison principale qui les empêche de réintégrer leurs collines d'origines est la peur liée à leur sécurité après leur retour sans oublier aussi d'autres raisons comme la pauvreté,la mémoire des leurs tués en 1993,la vie d'ensemble de ces déplacés dans le camp,l'influence des partis politiques,l'espoir que les camps seront transformés en villages de paix et enfin l'attente de résultats de la CVR pour que les criminels soient traduis en justice et punis.

Cela montre que l’État burundais doit fournir beaucoup d'effort pour conscientiser ces déplacés du camp de Bukirasazi en leur rassurant que ce qui s'était produit en 1993 ne reprendra plus tout en punissant les criminels et que l’État est là pour garantir la sécurité de tous les burundais,en particulier les déplacés réintégrés et aussi en aidant matériellement ceux qui veulent réintégrer leurs communautés d'origine.

don de l'auteur

325.254.