Kigeme, Dorothée

Contribution à l'étude de la chaîne de valeur riz : en commune Rugombo / par Dorothée Kigeme ; Fulgence Niyongabo, Spéciose Gacoreke, directeurs . - Gitega : Université du Burundi, Institut Supérieur d'Agriculture, Département d'Agriculture, 2018 . - XI-66 f. ; 30 cm.

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme d’Ingénieur Industriel. Option : Agriculture.

RÉSUME,

Notre étude intitulée " Contribution à l'étude de la chaîne de valeur riz en commune Rugombo" avait pour objet de déterminer l'importance du riz en commune Rugombo et de mettre en évidence son efficience économique p a rapport à la culture du manioc la plus cultivée dans ladite commune.
Pour répondre à nos objectifs, nous avons effectué une enquête à questions ouvertes. Notre échantillon était constitué de 30 producteurs, 10 collecteurs, 10 transformateurs et 10 commerçants. Après l’enquête, nous avons procédé au dépouillement des données correspondantes aux réponses des différentes questions posées relatives à notre questionnaire et les guides d'entretien, afin de les traiter quantitativement et qualitativement.

En analysant les résultats de notre étude, nous avons remarqué que le riz est une culture très exigeante comparativement à la culture du manioc. Il demande beaucoup de main d’œuvre et des moyens financiers ( Riz: 650,400F et Manioc: 207.910F ) mais aussi c"est la première culture que ce soit dans la constitution du revenu Agricole Net Familial ( 636.600 FBU) ou dans la monétarisation des ménages de Rugombo ( 524.100 FBU ). Les résultats montrent que les chefs des ménages acquièrent la terre principalement par héritage ( 26,7% ) et sont complétées par les parcelles louées ou achetées ( 73,3% ), 50% des ménages enquêtés ont des propriétés de taille supérieure à 1ha et 50% de taille inférieure ou égale à 1ha.

Quant au semences, 68% de la semence provient de la récolte précédente. Les résultats montrent que 91,3% de la production de la culture de riz est vendu. Au niveau des recettes, la culture du riz procure un revenu de 524.100 FBU alors que le revenu de la culture du manioc est négatif ( -117.910 FBU ). Concernant les revenus à l'aval des producteurs, nous constatons que le riz apporte pour le collecteur du paddy, un revenu brut moyen de 11.750.000 FBU par an et pour le commerçant du riz usiné, un revenu de 1.344.250 Fbu par an.
Compte tenu des résultats obtenus, il est impératif que les riziculteurs doivent apprendre les techniques culturales préconisées par les chercheurs et utiliser les semences sélectionnées dans le but d'améliorer la production de la culture du riz afin que tous les acteurs intervenant dans cette culture trouvent un revenu.

633.18