La pratique du judo féminin au Burundi : quelle place, quelles ambitions
/ par Francine Niyonkuru ; M. Salvator Bigirimana, directeur
. - Bujumbura : Université du Burundi, Institut d'Education Physique et des Sports, 2015
. - VII-63 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licence en Education Physique et Sportive
RESUME,
Le sport est le domaine qui n'est réservé à personne et aussi de son importance sur la vie de l'homme et de la femme. Cependant, au Burundi, la présence des femmes dans des activités sportives en général et surtout dans les organes dirigeants laisse à désirer par rapport aux autres pays où on observe un progrès dans ce sens.
Aujourd'hui, suite à la modernisation, nous observons certaines femmes s'adonner aux activités sportives mais des lacunes résident dans les organes de décision quoique le Comité International Olympique veille à tout prix à la promotion féminine dans toutes les structures des groupes.
Notre problème reste de savoir la position des femmes dans les organes de décision ainsi que dans la gestion du sport en général et la place ou la catégorie qu'occupe la femme judoka dans la structure du judo au Burundi. Nous constatons que les femmes judokas s'adonnent à la pratique du judo mais on observe une faible représentation de ces femmes dans les instances dirigeantes. Face à ce constat, nous avons formulé l'hypothèse selon laquelle: L'intégration des femmes dans toutes les instances de la fédération Burundaise de judo, constitue un des atouts du développement de la pratique du judo féminin au Burundi. Partant de de cette hypothèse , nous avons libellé des hypothèses opérationnelles suivantes:
- La présence des femmes entraineurs des clubs permet l'évolution du judo féminin. - La présence des femmes à ds postes de directions ou de prise de décision, favoriserai l'émancipation de la femme judoka. Dans l'optique de mener notre travail avec fiabilité et efficacité, nous avons adressé un questionnaire à 45 pratiquants du judo appartenant à 9 clubs affiliés à la Fédération Burundaise à raison de 5 par club. Selon les informations recueillies auprès de nos enquêtées, pour notre première hypothèse opérationnelle, les femmes prônent pour le judo à 100%. Néanmoins, elles se heurtent au manque d'entraineurs féminins dans tous les clubs. L'ensemble des enquêtées souhaiteraient qu'il y ait des femmes dans les instances techniques.
Quand au problème des femmes dans les instances dirigeantes du judo correspondant à notre deuxième hypothèse opérationnelle, nous avons déduit que les femmes veulent s'impliquer dans les instances du judo eut égard de l'importance qu'elles attribuent à ce sport. Les conclusions résultant de l’enquête menée, nous avons déduit que les femmes entraineurs permettront l'évolution du judo féminin. Les enquêtées en ont confirmé à près d 100%. Aussi, l'occupation des postes par des femmes dans les instances de décision fédérale favorise l'émancipation de la femme judoka comme le confirment aussi nos enquêtées. De surcroit la présence des femmes à ces postes encouragera les autres à y postuler.