La dimension politique à travers perpétue ou l'habitude du malheur de Mongo Beti
/ Joachim Nduwumukama; Pierre Nduwingoma
. - Bujumbura : Université du Burundi, Institut de pédagogie Appliquée, 2016
. - VI-77f ; 30 cm.
Notre travail porte sur la recherche intéressante sur un roman célèbre de Mongo Béti.Le principal thème développé est celui de la politique africaine postindépendance. Le Cameroun est pointé du doigt au sujet des abus des institutions perpétrés par le président Baba Toura. Notre attention repose sur Perpétue ou l’habitude du malheur,car c'est le seul roman dans la littérature africaine qui traite les traumatismes de la femme camerounaise et la politique d'un pays corrompu de la base au somet. Cela est dû au manque de leaders responsables,capables de tracer et d'éclairer le chemin pour le peuple. Notre objectif est de montrer comment certains dirigeants s'arrogent de tous les droits et parfois éliminent les opposants.Il est aussi d'identifier l'engagement de Mongo Béti dans la défense des peuples opprimés. notre démarche méthodologique est d'ordre thématique et documentaire.Il a été de notre devoir d'apporter le maximum de réponses orientés vers ce qui peut construire le pays d'aujourd'hui et de demain.
Dans cette optique,notre travail s'articule sur trois chapitres. Le premier,intitulé "l'auteur et son œuvre",insiste sur la vie de Mongo Béti et ses courageuses prises de position dans la lutte contre les oppresseurs du peuple. Le second chapitre, centré sur "le malheur de la femme dans la littérature africaine",dénonce l'image de la femme soumise à l'homme,à la société comme sujet subalterne.Dans le cadre de notre travail,Perpétue,l’héroïne du roman a subi le même sort chez son mari,Edouard. Certes,cette domination masculine se prolonge dans les institutions politiques. Enfin, le troisième chapitre axé sur " le pouvoir tyrannique et ses conséquences",met en lumière en régime despotique des dirigeants africains après l'accession à l'indépendance.Les détentions arbitraires,la torture,les exécutions extrajudiciaires,la malversations,...sont des conséquences de ce pouvoir tyrannique.Il est donc urgent de prôner une politique anthropocentrique: C'est à dire,où l'homme est le centre et la fin de tout.