Niyonzima, Léonidas

Analyse de la problématique d'accès aux intrants agricoles en commune Ruhororo : cas des engrais chimiques / par Léonidas Niyonzima ; Adélard Akintore, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Economiques et Administratives, 2013 . - XI-75 f. ; 30 cm.

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences Economiques et Administratives.
Option : Economie Rurale

Résumé,

L'objectif de notre travail était d'analyser la problématique d'accès aux engrais chimiques en commune RUHORORO.

Au Burundi, le commerce des engrais est assuré d'une part par la DGA et par les commerçants privés d'autre part. Les quantités d'engrais importées par la DGA sont subventionnées, mais sont limitées et l'analyse des consommations de 2001 à 2010 a montré que les quantités annuellement importées par la DGA pour les cultures vivrières n'excèdent pas les 10000 tonnes.

Pour les engrais vendus par les commerçants privés, leur prix est élevé et élevé et variait entre 1500 et 1800 FBU /kg de DAP en 2010 alors que le prix subventionné était de 1305 FBU / KG de DAP.
L'analyse du circuit d'approvisionnement et de commercialisation des engrais nous a permis de confirmer notre première hypothèse selon laquelle l'organisation de la commercialisation des engrais chimiques au Burundi influence son accessibilité pour les agriculteurs.

Nous avons également analysé les différentes contraintes qui entravent l'accès aux engrais chimiques en commune RUHORORO.

En effet, les exploitants agricoles enquêtés ont un revenu annuel bas, inférieur à 100000 FBU, soit en moyenne 84492,5 FBU. Le faible revenu influence l'accès aux engrais chimiques car 50 % de nos enquêtés souhaiteraient utiliser entre 30 et 40 kg d'engrais par an et 27 % entre 40 et 50 Kg/an, mais les réalisons montrent que 30 % utilisent des quantités d'engrais inférieures à 10 kg / an tandis que 42,5 % utilisent des quantités comprises entre 10 et 20 kg/an.
L'analyse des contraintes par la méthode Pairwise nous a permis de confirmer notre deuxième hypothèse selon laquelle le faible revenu des ménages de la commune Ruhororo est la contrainte qui entrave le plus l'accessibilité aux engrais chimiques.

De ce qui précède, nous avons suggéré au gouvernement du Burundi de libéraliser complètement et de subventionner le secteur engrais pour qu'il y ait une concurrence dans ce secteur afin que les agriculteurs puissent accéder aux engrais à un prix abordable.


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