Analyse de la chaine de valeur du café en commune Busiga
/ par Gédéon Nimubona, Manassé Niyiragira ; Antoine Gahungu, directeur
. - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Economiques et Administratives, Option : Economie Rurale, 2016
. - XI-84 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Sciences Economiques et Administratives, Option : Economie Rurale.
Résumé,
L'objectif visé dans le présent travail de recherche est d'analyser les mécanismes de fonctionnement de la filière café à travers la chaîne de valeur dans l'optique d'améliorer sa performance.
Pour notre étude, nous nous sommes proposé de vérifier deux hypothès. La première hypothèse est libellée ainsi : " Au sein de toute la filière café, chaque maillon contribue à créer une valeur ajoutée positive permettant d'améliorer la performance de la filière café" ; la deuxième stipule que " Un manque de coordination entre les acteurs entraîne une réparation inéquitable de la valeur ajoutée tout au long de la chaîne de valeur."
La méthodologie empoyée pour aboutir à l'analyse de la chaîne de valeur du café a porté sur l'analyse fonctionnelle et l'analyse financière. L'anlyse fonctionnelle nous a aidé à comprendre les opérations réalisées par différents opérateurs ainsi que la structure, l'organisation et le fonctionnement de la filière café. Deux outils d'analyse nous ont conduit à comprendre les relations entre les différents acteurs : il s'agit de la matrice de liens entre les acteurs et le tableau d'analyse fonctionnelle.
L'analyse finaicère nous a permis de contruire les comptes de chaque agent et le compte consolidé de la filière et a permis de connaître la rentabilité de l'ensemble de la filière par l'analyse des coûts et la valeur ajoutée créée par chaque acteur. Cependant, cette rentabilité est relative du fait que dans beaucoup de régions caféicoles le verger est vieux ce qui influence négativement sur les rendements du caféier.
Les résultats obtenus à partir de ces deux types d'analyse ont monté d'une part, que les maillons de la chaîne génèrent une valeur ajoutée positive, ce qui nous a poussés à confirmer la première hypothèse. D'autre part, il a été constaté que c'est le maillon de transformation (dépulpage ) qui domine le reste des maillons et la valeur ajoutée globale créée est inégalement répartie entre les acteurs ; ainsi nous avons confirmé la deuxième hypothèse.