Contribution à l' étude socio-économique du repeuplement du cheptel bovin par le Fida au Burundi via la chaine de solidarité communautaire : cas de la commune Mugongo-Manga
/ Audace Niyonzima; Diomède Ndayisaba, directeur
. - Gitega : Université du Burundi,Institut Supérieur d' Agriculture, 2014
. - VIII-49 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l' obtention du gade d' Ingénieur industrel
Résumé,
Notre travail sur la contribution de l'étude socio-économique du repeuplement d cheptel bovin par le FIDA au Burundi via la chaîne de solidarité communautaire a montré par des données chiffrées qu'un nombre de vache a augmenté en même temps que la production laitière. La commune Mugongo-manga a totalisées 10 608 fêtes de bovins avec une production de 107 555 litres de lait en 2012 alors qu'en 2007, il y avait 7 791 bovins avec une production laitière de 31 578 litres.
Les résultats de l'étude effectué sous forme d'enquête qui est mené chez les exploitants ayants des vaches octroyées par les bailleurs et les exploitants sans vaches mais voisines de ces derniers. ont montré que l'objectif principal est d'avoir le fumier de ferme et le lait soit 81% des exploitants.
L'élevage en stabulation permanente exigée par les acteurs permet d'avoir une grande quantité de fumure organique et résoudre les problèmes d'infertilité des sols mais peu de gens fat ce système, soit 35% des exploitants. Nous avons constaté que 70% des exploitants utilisent seulement du fumier de ferme plus du compost et ordures ménagères pour fertiliser leurs champs. Les exploitants se heurtent aux problèmes de manque de fourrages et ils font recours aux pâturages naturels et achat en plus du fourrage cultivé eux-mêmes (soit 43% des exploitants). Les arbustes fourragers qui ont une importance pondérante, sont cultivés à moindre pourcentage, soit 16% pour le Calliandra et 3% pour le Leuceana chez les exploitants qui ont reçu les vaches. Chez ceux qui n'ont pas reçu les vaches, 50% n'ont pas d'arbustes agroforestiers dans leurs champs, mais 92% cultivent et vendent les herbes fourragères et cela contribue à l'amélioration de leur niveau de vie.
La production laitière est faible mais il y a une amélioration de niveau de vie car 63% de lait produit est mise au marché et 37% du lait est autoconsommé. L'impact s'observe aussi chez les exploitants qui se préparent à recevoir les vaches par la CSC en aménageant leurs champs par installation des fourrages sur les haies antiérosifs et plantation d'arbres et arbustes agroforestiers. Cet aménagement freine l'érosion tant hydrique qu'éolienne et permet par conséquent d'augmenter la production agricole.
L'insuffisance alimentaire peut contribuer à la diminution de la production. Dans notre étude, 37% complémentent leurs bovins avec le sel (Igitumba) et 7ù ne donnent rien aux animaux comme complémentation. Connaissant que l'eau est la vie, seulement 15% des exploitant donnent de l'eau au bovins chaque fois de besoins. Au vue des résultats, même si il y a à améliorer au niveau de la conduite des bovins et l'aménagement des exploitations agricoles, le programme de repeuplement du cheptel est très important.