Rprésentation de l'immigration à travers Bleu-Blanc-rouge d'Alain Mabnckou
/ par Gabriel Ndayihaya; Raymond Kimanuka, directeur
. - Bujumbura : Université du Burundi, Institut de Pédagogie Appliquée d'Enseignement Secondaire en Français, 2015
. - VI-87 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé d'Enseignement Secondaire en Français
Résumé,
L'immigration est un phénomène qui ne date pas d'aujourd'hui. Depuis l'antiquité jusqu'à maintenant, des peuples émigrent pour des raisons personnelles voire douloureuses. Pas mal d'écrivains se sont alors focalisés sur cette question devenue problématique au sein de la communauté africaine et diasporique.
Pour analyser ce thème, nous avons étudié le roman Bleu-Blanc-Rouge. Notre travail est divisé en trois chapitres. Le premier chapitre porte sur le contexte littéraire et social dans lequel MABANCKOU a produit ledit roman. Du côté littéraire, la littérature congolaise écrite remonte aux années d'avant guerre. Mais la littérature de l'immigration a commencé depuis le mouvement de la Négritude et son entrée véritable sur la scène littéraire date des années quatre vingt. Socialement, le peuple congolais vit dans un état de dénuement total en raison des guerres interethniques qu'a connues ce pays.
Le deuxième chapitre parle des facteurs déterminant l'immigration. Les conditions de vie précaires, l'environnement social du candidat à l'immigration sans ublier l'image logtemps entretenue par la France aux ex-colonies sont ciblés comme causes primordiales des départs perpétuels.
Le dernier chapitre nous montre comment l'immigré installé en métropole mène une vie mouvementée. L'accent est surtout mis sur les comportements honteux dont le banditisme, le commerce illicite, les contrôles abusifs de la police et autres sont les traits caractéristiques de la société hôte.
En définitive, nous constatons que le thème traité reste d'actualité particulièrement à ces jeunes qui ne voient la réussite sociale que dans l'ailleurs. L'immigré doit savoir que la société d'accueil n'est pas toujours exemple de défauts.