Opinion des caféiculteurs face à la politique de privatisation de la filière-café : enquête menée en Commune Kayanza
/ par Cyriaque Hasabumutima ; Pr Paul Nkunzimana, directeur
. - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education, 2016
. - X-111 f. ; 30 cm.
mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du Grade de Licencié en Psychologie. Option : Clinique et Sociale.
Résumé,
Notre travail de fin d'études est intitulé "Opinion des caféiculteurs face à la politique de privatisation de la filière-café", enquête menée en commune Kayanza. Il se proposait d'étudier les opinions des caféiculteurs face à la privatisation de la filière-café. Ainsi, la privatisation est une politique prônée par les institutions de bretton Wods (la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire) et l'Union Européenne dans les pays sous-développés. La privatisation des entreprises publiques donc une façon de faire payer les dettes contractées par ces pays car elles occupent une place importante dans leurs budgets annuels.
Nous avons tenu en considération deux variables de recherche à savoir l' "association" e le "niveau d'instruction". Nous avons posé deux hypothèses spécifiques et la première s'enonce comme suit : "les caféiculteurs associés plus que les caféiculteurs non associés auraient une opinion défavorable vis-à-vis de la privatisation de la fillière-café" a été infirmée. La deuxième hypothèse spécifique selon laquelle "les caféiculteurs instruits plus que les caféiculteurs moins instruits auraient une opinion défavorable face à la privatisation de la filière-café." a été aussi infirmée L'hypothèse générale selon laquelle "les caféiculteurs auraient une opinion défavorable face à la politique de privatisation de la filière-café" a été confirmée, il a été prouvé que les caféiculteurs ont une opinion défavorable face à la privatisation de la filière-café indépendamment de leur niveau d'instruction et de leur appartenance ou non à une association. Ils estiment que cette privatisation a entraîné les caféiculteurs à la pauvreté et à un chômage sans nom. Ils trouvent que, puisque la production du café a sensiblement diminué, ils n'arrivent pas à payer la scolarité de leurs enfants ni à satisfaire leurs besoins familiaux et suggèrent le retour à l'ancien système