TY - BOOK AU - Fashabandi,Clément AU - Niyonkuru,Charles ED - Université du Burundi TI - Evaluation de l'impact de la surpopulation sur la dégradation de l'environnement en Commune Rumonge: cas des zones Buruhukiro, Gatete et Rumonge PY - 2016/// CY - Bujumbura PB - Université du Burundi, Institut de Pédagogie Appliquée, Département de Biologie KW - BI-BuBU KW - Surpopulation : Environnement KW - Dégradation KW - Rumonge (Commune) KW - Environnement KW - Dégradation : Surpopulation KW - Mémoire N2 - Résumé, La présente étude l'évaluation de l'impact de la surpopulation sur la dégradation de l'environnement dans les zones Buruhukiro, Gatete et Rumonge (commune Rumonge) s'est étalée sur une période de trois mois (octobre-décembre 2014). Des observations directes sur terrain et une enquête auprès de 158 personnes ont été menée dans 13 collines sur les 17 collines que compte la zone d'étude. Cette étude a révéle que la taille moyenne des ménages est de 8 personnes avec des exploitations familiales moyennes comprises entre 50 et 75 ares par ménage . Parmi les conséquences liées aux tailles élevées des ménages et aux petites exploitations familiales, on peut citer : (i) le manque de pâturage tel qu'exprimé par 100% des éleveurs enquêtés avec comme corollaire l'augmentation du nombre de conflits entre éleveurs et agriculteurs, (ii) la diminution du rendement agricole exprimé par 71,11% des agriculteurs, (iii) la pression sur les ressources naturelles pour satisfaire aux besoins de plus accrus. Ainsi, près de 107,33 ha ont été déboisés ces dernières années. La fabrication des briques a entraîné la perte de près de 2.369,65 m3 de terres avec 3.205,32 m2 de surface décapées et 778,44 m3 de bois consommés pour la cuisson des briques soit l'équivalent d'une superficie de 11,24 ha pour 30 briquetiers seulement et la rareté du bois pour la cuisson des briques fait que 40% des briquetiers parcourent plus de 5 km pour accéder au bois. La menuiserie aurait entraîné un déboisement d'une superficie de 89,47 ha; la carbonisation où 4 charbonniers produisant 458 sacs de charbon, équivalents à 297,7 m3 d'arbre sur pied entraînerait un déboisement d'une superficie de 6,62 ha par an. Avec l'extraction des matériaux de construction (sables et moellons), une superficie estimée à 38,798 m3 aurait été décapée. Parmi les conséquences liées à l'exploitation anarchique des matériaux de construction dans les rivières, on peut citer les éboulements des berges avec comme conséquences la pollution et l'envasement de plus en plus accrus des milieux. L'étude sur l'exploitation des diverses espèces végétales de la Réserve Naturelle Forestière de Rumonge a révélé que41 espèces végétales sont exploitées pour divers usages. La surpêche et les diverses formes de pollution comme le déversement des déchets liquides de l'huile de palme dans les rivières et les ruisseaux, l'extraction des moellons et du sable dans la rivière Buzimba et la destruction des berges de cours d'eau à la recherche du fourrage ont comme conséquences la rareté de certaines espèces ainsi que les individus de grandes tailles dans les captures. L'étude a révélé de 17 espèces de poissons dans le lac tanganyika et dans la rivière Murembwe. La non restauration des fossés et le reboisement qui est rarement fait et l'extraction des matériaux de construction dans les rivières, provoquent les éboulements des terrains et emportent des portions des terres cultivables. Face à cette dégradation de l'environnement, il a été suggéré aux autorités administratives de faire appliquer de manière rigoureuse les différents textes de lois actuellement en vigueur sur l'environnement et à la population locale de s'impliquer davantage dans la gestion rationnelle et durable des ressources naturelles ER -