Contribution à l'étude des plantes sauvages comestibles et médicinales pour l'homme : cas de la commune Muyinga, Province Muyinga
/ par Joël Twagirayezu ; Ferdinand Niyongabo, directeur
. - Bujumbura : Université du Burundi, Institut de Pédagogie Appliquée, Département de Biologie, 2016
. - VII-63 f. ; 30 cm
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, agrégé de l'Enseignement Secondaire en Sciences Biologiques.
Résumé,
Le but principal de ce travail est d'étudier les plantes sauvages comestibles et médicinales de la flore naturelle du Burundi en commune Muyinga. Sa réalisation a été effectuée par le biais de la méthode d'enquête auprès de la population des 24 collines que compte notre zone d'étude. Cette méthode a été complétée par l'analyse des données recueillies sur terrain.
Ce travail nous a permis d'identifier 114 espèces des plantes sauvages comestibles et médicinales réparties en 104 genres et 64 familles avec les classes de Magnoliopsida et Liliopsida toutes représentées. Les Magnoliopsida dominent sur les Liliopsida et ces classes comptent respectivement 59 familles et 5 famille des Asteraceae et celle des Solanaceae sont les plus représentées respectivement pour les plantes sauvages médicinales et les plantes sauvages comestibles. Pour ces dernières, les Solanaceae sont les plantes sauvages les plus consommées par toutes les tranches d'âges. Les organes les plus consommés sont les fruits et les feuilles qui dominent respectivement à 46,42 % et à 28,57 %. chez ces plantes, c'est l'élément ligneux, les Phanérophytes et l'élément soudano-zambézien qui dominent les autres avec une proportion de 45,48 %. Pour les plantes sauvage médicinales, c'est aussi le type ligneux, les Phanérophytes et les espèces soudano-zambéziennes qui sont dominants à 48,88 %. Quant à l'étude ethnopharmacognosique, les maladies du tube digestif sont les plus fréquentes. Les feuilles sont les plus employées (74,69 %) parmi les autres organes et la voie orale reste la plus utilisée (74,69 %), la décoction (39,41 %) et l'extraction du suc (42,35 %) sont les modes les plus emploiyés dans la préparation des médicaments en médecine traditionnelle de notre zone.