Contribution à l'étude des plantes médicinales pour l'homme vendues aux marchés de l'intérieur du pays : cas de la commune de Gihanga, Province Bubanza
/ par Eric Nzeyimana ; Ferdinand Niyongabo, directeur
. - Bujumbura : Université du Burundi, Institut de Pédagogie Appliquée, Département de Biologie, 2015
. - VII-61 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Sciences Biologiques.
RESUME
Ce travail a porté sur l'étude des plantes médicinales vendues aux marchés de la commune Gihanga, celui de Gihanga et de Buringa. Cette étude a été réalisée sur base d'une enquête menée auprès de la population de cette localité. Cent onze espèces médicinales ont été recensées. Partout, les familles les plus dominantes sont celle de la classe Magnoliopsida avec 103 espèces sur 111 réparties en 48 familles soit 92,7% en moyenne tandis que les Liliopsida sont rares (8 familles avec une seule espèce par famille soit 7,20% (en moyenne). L'analyse des résultats de l'enquête montre que parmi 111 espèces recensées, les phanérophites restent dominants sur toutes les autres formes biologiques avec 54,95 % tandis que le type norphologique dominant est le type ligneux avec 63,96 %. Les espèces soudano-zambéziennes (45,04 %) ont une part importante par rapport à celle des espèces largement répandues (33,33 %). Cela est dû au fait que le Burundi se trouve dans la région soudano-zambézienne. Les organes de plantes couramment utilisés sont soit les feuilles (56,66 %) soit les tiges et les feuilles à la fois (16,66 %) souvent préparées par l'extraction du suc (21,01 %) et par décoction (19,56 %). En plus, 71,01 % des médicaments utilisés dans la médecine traditionnelle sont administrés par la voie orale et les maladies traitées sont souvent celles du tube digestif (24,24 %) et des maladies gynécologiques (20,45 %). Plusieurs espèces végétales peuvent traiter plusieurs maladies. Suite à la croissance démographique, une grande superficie est utilisée pour l'agriculture. Ce phénomène occasionne la diminution des espèces végétales utiles à la population. Ainsi, les mesures de domestication des espèces médicinales et de conservation de la nature d'une façon efficace s'avèrent urgentes.