Les mécanismes de "coping" face à la rupture des fiançailles : enquête menée en Mairie de Bujumbura
/ par Longin Nimbona ; Professeur Paul Nkunzimana, directeur
. - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education, 2016
. - VII-100 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Psychologie. Option: Psychologie clinique et sociale.
Résumé
La rupture des fiançailles non consensuelle est une épreuve difficile à surmonter surtout par les sujets déçus à cause du degré d'investissement des sentiments amoureux et elle déclenche des perturbations psychiques chez certains d'entre eux. Par ailleurs, cela ne traduit pas que les sujets déçus restent passifs, ils mettent en œuvre des mécanismes et processus réactionnels nommé "Coping".
Dans notre travail sur "les mécanismes de "coping" face à la rupture des fiançailles", nous avons constaté, par interprétation des résultats de de la recherche sur base des données recueillies à l'aide de l’enquête par l'entretien semi-directif, que les sujets ayant connu la rupture des fiançailles mettent en œuvre des processus réactionnels face à ce phénomène par des manifestations émotionnelles ayant également un caractère adaptatif à savoir les pleurs, la colère et la jalousie, mais également, des sujets déçus adoptent des conduites de gestion de ces émotions comme le contrôle émotionnel, les conduites de dérivation, la prise d'alcool et la conversion spirituelle.
Les sujets déçus disposent ensuite des processus adaptatifs centrés sur le problème de la déception en soi partant des mécanismes cognitifs dans l'appréhension de la déception qu'ils peuvent dénier et il s'ensuit des processus de désinvestissement des relations amoureuses par l'acceptation, ce qui conduit à adopter des perspectives de réinvestissement amoureux ou la perte d'aspiration à de nouvelles fiançailles.
Enfin,les conduites psycho-relationnelles adoptées visent de l'environnement social sont, d'une part, l'affiliation à autrui en éprouvant le besoin de parler de ses problèmes et d'autre part, l’attitude de retrait ; et vis-à-vis de son ex-fiancé, la haine ou, au contraire, la transformation de l'amour objectal en relations amicales intimes.