Contribution à l'étude des plantes sauvages comestibles et médecinales pour l'homme : cas de la commune Rutana, province Rutana
/ par Bernard Ntahitangiye; Ferdinand Niyongabo, directeur
. - Bujumbura : Institut de Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Sciences Biologiques, 2015
. - VIII-62 f. ; 30 cm.
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Sciences Biologiques
RESUME
Au cours de ce travail nous avons effectué une enquête en commune Rutana pour inventorier les plantes sauvages comestibles et médicinales de toutes les collines en compagnie de nos informateurs. Après l'identification, nous avons procédé à la description de leur structure et distribution phytogéographique et à identifier leur utilisation par la population. L'inventaire floristique a abouti à 24 espèces sauvages comestibles réparties en 23 genres et 18 familles. Les familles des Apocynaceae, Anacardiaceae, Diascreaceae, Rosaceae, Rubiaceae et Sclamaceae sont dominantes et possède deux espèces chacune. Pour les espèces médicinales nous avons abouti à 85 espèces réparties en 78 engres et 39 familles. La famille des Asteraceae est la plus dominante avec 14 espèces suivies des Fabaceae (6 espèces) et les Rubiaceae (6 espèces). Parmi ces espèces sauvages comestibles et médicinales identifiés 7 espèces sont à la fois comestibles et médicinales. Les éléments ligneux sont plus utilisés par rapport aux herbacés parmi les espèces sauvages comestibles et médicinales inventoriées. Les phanérophytes dans les deux cas dominent sur les autres formes biologiques, 58,33% pour les plantes comestibles et 49,41% pour les plantes médicinales. Les espèces soudano-zambéziennes sont plus représentées (avec 63,63%) des plantes comestibles et 43,37% des espèces médicinales que les autres éléments phytogéographiques. Les fruits dominent à 75% dans la consommation des espèces comestibles et ce sont les enfants qui consomment plus des espèces sauvages comestibles. Les maladies soignées par la majorité des espèces inventoriées sont ceux de l'appareil digestif. La partie de la plante la plus utilisée est la feuille, la mode de préparation le plus utilisé dans la médecine traditionnelle est la décoction (43,95%) et l'extraction du jus (32,96%), tandis que le mode d'administration le plus fréquent est la voie orale avec 62,62%.