Arakaza Emmanuel

Incidence de libéralisation de la filière café sur cafeiculteurs au Burundi / Emmanuel Arakaza et Fabrice Munyempundu ; Léonidas Gahiro, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté des Sciences Economiques et Administrative, 2014 . - XI- 104 f. ; 30 cm.

Mémoire présenté et défendu pubiiquement en vue de l' obtebtion du grade de Licencié en Sciences Economiques et Administraives

Résumé

Au titre de notre travail de recherche, l'objectif n'est autre que d'analyser l'impact de la libéralisation de la filière café sur les caféiculteurs. L La question est de savoir si la libéralisation a contribué au changement et au développement du mode de vie des producteurs. Nous avons présentés l'état de la libéralisation ; calculés les marges bénéficiaires réalisés par les caféiculteurs et enfin identifiés les différentes contraintes liées a la production du café.

A voir l'intérêt du sujet et la problématique pour laquelle porte notre travail, les hypothèses suivantes ont guidé notre recherche : H1 : La marge bénéficiaire des producteurs n'a pas augmenté avec la libéralisation ; H2 : Les résultats peu satisfaisants en commune KAYANZA seraient liés à un ensemble d'inadéquations notamment le système de crédit agricole, les mécanismes actuels de commercialisation du café, le mode d'organisation des producteur et l'accès aux intrants agricoles.

Tous les calculs nous ont permis de noter que les caféiculteurs réalisaient une marge bénéficiaire plus élevés en 2009, soit une marge nette moyenne de 136 FBU/kg de café cerise contre 63 FBU / kg pour l'année 2013. De tout ce qui précède, nous avons confirmé notre première hypothèse. Nous comprenons que même si la libéralisation a des points positifs, elle n'a pas pu contribuer à l'augmentation des revenus des caféiculteurs. Concernant le système de crédit agricole, nous avons constaté qu'aucune structure n'accorde pour le moment de crédit de production. Pour les mécanismes actuels de commercialisation du café, ils restent identiques à ceux opérés durant l'existence de l'OCIBU. Pour ce qui est du mode d'organisation des producteurs, les organisations des producteurs agricoles manquent de dynamisme dans leur fonctionnement. Leur part de collecte est très faible suite au manque de fonds. Ces organisations ne constituent pas encore une force de négociation devant les autres opérateurs de filière. Les paysans n'ont plus accès comme il faut aux intrants agricoles car leurs revenus ne le permettent pas. Ils accédaient aux intrants a crédit et les rembourser au moment des paies. De ce qui précède, notre deuxième hypothèse se trouve ici confirmée.


Don de l' auteur

330.172.