Nduwimana, Théonèste

Contribution à l' étude ethnobotanique des ignames sauvages comestibles du parc national de la Kibira et leur essai de culture / Théonèste Nduwimana ; Benoît Nzigidahera , directeur . - Gitega : Université du Burundi , Institut Supérieur d' Agriculture, 2014 . - VIII-40 f. ; 30 cm.

Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'obtention du Diplôme d' Ingénieur Industriel0

Le présent travail intitulé : "Contribution à l'étude éthonobotanique des ignames sauvages comestibles du PNK et leur essai de culture" a pour objectif de collecter les informations sur les ignames sauvages comestibles du PNK et d'essayer leur culture dans un milieu autre que le PNK.

Pour arriver à cet objectif, nous nous sommes servis d'une fiche d'enquête qui nous a aidés dans le recueillement des données auprès des personnes enquêtées. L'enquête s'est déroulée sur 30 personnes du secteur Musigati du PNK dont 22 enquêtés pratiquent cette culture. Parmi ces enquêtés 15 sont des hommes tandis que 7 sont des femmes.

Pour la culture, nous avons récolté 4 espèces de Dioscorea sauvages à savoir D. bulbifera D. dumetorum D. rotundata et D. sp.

L'échantillon utilisé pour l'essai de culture est déteré à l'aide de la houe et nous l'avons découpé en planceaux de 200 g avant de procéder à la plantation tandis que pour D. bulbifera nous avons planté les bulbilles.

Les résultats obtenus prouvent que :

- D. bulbifera a une régénération assez bonne de 60 %. Sa production de 12 à 13 bulbilles par rejet est moindre par rapport à des Dioscorea dumetotum et Dioscorea rotundata.
- D. dumetorum est l'igname avec un taux de régénération de 140 %. C'est l'espèce la plus productive avec 0.71 kg par rejet.
- D. rotundata est l'igname à tiges épineuses. Les tubercules sont quelques fois semblable aux racines du manioc. Le taux de régénération est de 80 % avec une production moyenne par rejet de 0,5 Kg.

En définitive, les ignames sauvages comestibles du PNK peuvent contribuer dans la sécurité alimentaire de la population riveraine car elle consomme et vend l'excédent des tubercules récoltés au marché. Etant donné que la récolte dans le champ d'essai n'est pas du tout bonne, une étude sur d'autres paramètres comme la fertilisation et les exigences pédoclimatiques contribuerait dans l'amélioration de la production.


Don de l' auteur

613.262.