Nijimbere, Olivier

Anéstesie des urgences en gynécologie obstétrique : A propos de 679 cas colligés au Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge, du 1er Janvier au 31 décembre 2009 / Olivier Nijimbere ; Dr François Ndarugirire, directeur . - Bujumbura : Université du Burundi, Faculté de Médecine, 2011 . - X-81 f. ; 29 cm.

Résumé,

Notre étude sur 679 patientes ayant bénéficié d'une anesthésie pour une urgence gynécologique ou obstétricale. C'est une étude prospective réalisée dans le service de gynécologie obstétrique du Centre hospitalo-Universitaire de Kamenge sur une période de 12 mois (du 1er janvier au 31 décembre 2009).

L'âge moyen des patientes est de 27, 67 ans avec des extrêmes de 14 et 60 ans. La majorité soit 89,54 % ont un âge compris entre 15 et 35 ans.

Pour les femmes enceintes, les grossesses à terme représentent 48,13 %. Les nullipares sont majoritaires avec 40,94 %. Nous constatons une prédominance de grossesses non ou mal suivies (75,02 %).

Les urgeces gynécologiques et obstétricales sont la césarienne (75,55 %), la fausse couche hémorragique (12,66 %), la grossesse extra-utérine (4,86 %); la rupture utérine (2,50 %), les hémorragies de la délivrance (2,36 %), la pelvipéritonite, la grossesse molaire, la torsion annexielle, le cancer du col hémorragique et la bartholinite. La principale indication de césarienne est la souffrance foetale aigue (26,51 %).

L'anesthésie générae est la plus pratiquée, 60,24 % des cas, alos que la rachianesthésie représente 39,76 %. L'anestésie péridurale n'a pas été pratiquée.

L'anesthésie générale est pratiquée pour césarienne en urgence absolue dans 62,84 % des cas. Les principales indications sont la souffrance foetale aigue (23,23 %), la disproportion foetopelvienne (10,51 %), la procidendu cordon (6,60 %), la maladie hypertensive et ses complications (5,38 %) et le placenta praevia hémorragq (4,65 %).
L'anesthésie générale est également la plus utilisée pour les autres urgences : dans 94,19 % des fausses couches hémorragiques, dans 78,79 % des grossesses extra-utérines, dans 100% des ruptures utérines et dans 93,75 % des hémorragies de la délivrance.

La rachianesthésie est pratiquée pour césarienne en urgence dans 94,81 % des cas. Les principales idications sont l'utérus cicatricel (25,56 %); la dilatation stationnaire (11,11 %), le travail sur bassin énéralement rétreci (10,37 %), la disproportion foetopelvienne (7,41 %) et les présentations dystociques (5,19 %). Elle est également utilisée pour les autres urgences gynécologiques ou obstétricales dans 5,19 %es cas.
Deux mauvaises indications de rachianesthésie sont à regretter à cause du retentissement hémodynamique prévisible : un placenta praevia hémorragique et une pré éclampsiesévère.

L'hypotension artérielle est survenue dans 10,7 % sous rachiathésie et dans 4,65 % sous anesthésie générale. Elle est plus fréquente sous rachianesthésie en rapport avec le bloc sympathique.

Aucun cas de décès maternel lié à l'anesthésie n'a été enregistré.

Les céphalées post-anesthésie sont survenues dans 3,70 % après rachianesthsie et dans 0,73 % après anesthésie générale et ont cédé au traitement.

A la 1ère minute, 81,79 % de noveau-nés ont un score d'Apgar plus ou moins à 7 et 12,45 % ont un scre d'Apgar inférieur à 7. A la 5ème minue, 91,27 % de nouveau-nés sont vigoureux.
6,38% des nouveaux-nés dont la mère aeu un épisode hypotensif ont un score d'Apgar inférieur à 7.

Il ressort de ette étude que l'état de la patiente et la maîtrise de la technique conditionnent le choix de la tecnique à utiliser en cas d'ugence gynéologique ou obstétricale.


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618.1