Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences de l'Education.

Résumé,

Dans la société burundaise comme ailleurs, le mariage est fait social d'une grande importance. Il contribue à la reproduction et à la pérennité de l'espèce humaine. Dans l'intérêt même de la société, l'union conjugale devrait revêtir un caractère inviolable, stable, équilibré et respectueux. Lorsque cette union est réussie, on assiste à des fruits qui sont sans doute les enfants.

En effet, le mariage est fait qui unit deux individus des sexes différents suivant la culture d'un pays. Il peut âtre rompu soit par le divorce soit par la mort de l'un des conjoints. Quand le mariage est rompu, le conjoint restant (le mari ou la femme) cherche à faire le remariage. Cela peut être possible ou impossible suite aux obstacles qui proviennent soit au manque des moyens soit au refus fait par les enfants du premier lit conjugal.
Lorsque ce besoin n'est pas accompli, le concerné en subit beaucoup et cela se manifeste physiquement et plus particulièrement psychologiquement.

Dans notre recherche, nous avons voulu savoir les conséquences du refus de remariage d'un veuf par ses enfants sur son vécu psychosocial. Quand les enfant du premier mariage refusent à leur parent (père) de se remarier, les conséquences ne manquent pas sachant qu'un besoin non accompli doit impérativement s'accompagner des conséquences néfastes aux personnes concernées.

Après avoir, analysé et interprété les résultats de l'enquête, ces derniers nous ont montré que le refus de remariage d'un veuf par ses enfants a des conséquences néfastes sur le vécu psychosocial du père. Citons à titre d'exemple l'angoisse, la sous-estimation, le problème d'affectivité envers ses enfants, ...

Les relations entre le père et ses enfants sont dégradées et il est difficile au père d'accueillir la décision prise par ses enfants contre son projet de remariage et cela entraine une mésentente au niveau de la famille et même l'entourage n'est pas épargné.