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Connaissances, attitudes et pratiques des prestataires burundais à l'intérieur du pays sur l'hypertension artérielle.

Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine ( Bujumbura) Physical details: XVIII-96 f. 30 cm. Year: 2015

Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Résumé,

Il s'agit d'une étude transversale descriptive portant sur les prestataires de santé dans la province sanitaire de Bubanza. Elle s'est déroulée sur une période de 6 mois : du 1er Décembre 2014 au 31 Mai 2015. L'objectif de l'étude était d'évaluer les connaissances, les attitudes et pratiques des prestataires envers l'hypertension artérielle.

Les résultats de notre étude sont les suivants : 157 prestataires ont été colligés. La majorité était constituée des auxiliaires infirmiers (51,9%) et des techniciens médicaux (39,49 %). Les médecins ne faisaient que 8,91 %. Le sexe féminin prédominait avec un sex ratio de 3,23 /l. L'âge moyen des prestataires était de 32,9 ans + 6,11 ans et une durée moyenne d'activité de 7 ans + 5,97 ans. 35,60 % des prestataires dont 64,2 % des médecins, 35,4% des techniciens médicaux et 30,8 % des auxiliaires infirmiers pouvaient définir correctement l'HTA. Très peu connaissait le bilan initial de l'hypertendu. Environ 30 % seulement connaissaient deux examens complémentaires de l'hypertendu (glycémie et créatininémie). Les conditions de mesure de la PA étaient connues par 54,1 % des prestataires, 43,3 % des prestataires savaient que le traitement de l'HTA était à vie. L'objectif tensionnel dans la PEC de l'HTA était connu par 21,7 % des prestataires. La durée d'évaluation pour juger l'efficacité du traitement était connue par 19,1 % des prestataires. La majorité des prestataires (85,4 %) affirmait informer aux patients sur les différents aspects de l'HTA. Cependant, presque la totalité des prestataires (98,8 %) n'évaluait pas le RCV avant de débuter le traitement antihypertenseur.

Les MHD étaient la base du traitement chez 83,5 % plus ou moins un diurétique à 31,2 % (monothérapie de première intention). Les femmes enceintes recevaient un médicament contre-indiqué dans 33,1 % des cas. En cas d'échec du traitement, la majorité (56,4 %) optait pour le transfert chez le cardiologue avant de vérifier l'observance, les doses ou les familles de médicaments.

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