Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Histoire. Option : Science Politique

Notre étude se rapporte à l'un des sujets les plus importants de la science politique notamment la sociologie électorale. Le système électoral étant un phénomène nouveau de l'acquisition et de la légitimation du pouvoir en Afrique et au Burundi.
Les élections marquent un temps fort dans la vie d'un pays. Dans notre travail, nous sommes intéressé par le niveau de démocratisation à la base c'est-à-dire les élections collinaires / quartiers. Autrement dit comment devient-on membre du conseil collinaire / quartier.

L'approche biographique nous a servi de tremplin pour contourner le sujet. Elle a été complétée par le structuralisme constructiviste, l'interactionnisme stratégique ainsi que l'individualisme méthodologique.

Ce travail s'articule en trois chapitres ; le premier définit les théories et concepts qui nous ont servi comme outils d'analyse. Le deuxième chapitre se veut être une étude de restitution de la conjoncture socio-politique et des enjeux structurants les élections organisées au Burundi. Le troisième articule les deux premiers pour analyser les déterminants du vote des conseillers collinaires et des quartiers à partir des élections collinaires de 2010.

Après l'analyse, notre hypothèse de départ a été confirmée. Les élections collinaires subissent des ingérences politiques, des influences religieuses et sociales.

Nous confirmons aussi que les leaders élus collinaires / quartiers remplissent les conditions de légitimation s'inspirant de leur itinéraire, à savoir l'intégrité morale, la notabilité, la générosité, etc. , excepté leur indépendance vis-à-vis du politique et d'autres déterminants sociaux comme les rapports sociaux, les réseaux familiaux.